analyse liberté guidant le peuple

La publication en 1830 de 4 ordonnances limitant les libertés de la presse et modifiant la loi électorale, déclenche une insurrection à Paris : les Trois Glorieuses. En effet, les 27, 28 et 29 Juillet 1830, une partie des Parisiens se soulève contre la politique du roi Charles X qui est renversé. Liberté guidant le peuple, d’Eugène Delacroix est une huile sur toile peinte en 1830, appartenant au courant du romantisme français et sur laquelle l’artiste représente les insurgés sur les barricades lors de cette révolution de Juillet 1830 en France. Dans ce tableau célèbre, car il mêle réalité et allégorie, le peintre met en avant certains aspects des Trois Glorieuses tout en en laissant d'autres de côté. Après avoir décrit le tableau nous expliquerons les aspects de la révolution de 1830 que met en valeur l’artiste dans son œuvre puis nous soulignerons les limites de sa création en montrant les aspects qu’il omet de représenter. La Liberté guidant le peuple se veut être une photographie d'une des 4000 barricades parisienne lors de la 2nde journée des Trois Glorieuses du 28 Juillet 1830. On peut y observer une foule, armée, enjambant ce qu’il reste d’une barricade et s’avançant droit vers le spectateur. Cette foule est guidée par une femme à la poitrine dénudée, coiffée du bonnet phrygien, armée d'un fusil et brandissant le drapeau tricolore. Elle est représentée en pied et occupe de fait la place principale de la toile. Au premier plan on remarque que un gisement de dépouilles de soldats ainsi que des personnages aux vêtements différents ressortes chacun incarnant un groupe social. On retrouve ainsi les ouvriers, les bourgeois, les paysans, ainsi que les étudiants. La diversité des combattants est donc mise en avant par le peintre, qui cherche ainsi à glorifier le peuple parisien engagé dans la lutte pour la liberté. À l'arrière-plan à travers la fumée des combats on distingue les tours de la cathédrale Notre-Dame-de-paris. La peinture est plutôt sombre de par la présence de cette fumée probablement issue de tire de canon et des vêtements des protagonistes. Quelques touches de couleurs sont cependant présentes : le drapeau, l'ouvrier blessé qui porte une chemise bleu, un bandana et ceinture rouge.