Angola de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 15/01/2019
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Au début des années quatre-vingt-dix, un espoir se dessine après quinze années de guerre civile. Le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), parti marxiste-léniniste au pouvoir depuis 1975, et l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), principal mouvement d’opposition et de la guérilla, multiplient les gestes de bonne volonté. En 1990, le gouvernement annonce la mise en place du multipartisme, la tenue prochaine d’élections démocratiques et l’ouverture à l’économie de marché. De son côté, l’UNITA reconnaît pour la première fois l’autorité du MPLA. En mai 1991, sous l’égide du Portugal (ancienne puissance coloniale), des Nations unies, des États-Unis d’Amérique et de l’URSS, les deux partis signent un accord de paix à Estoril (Portugal), dont les principaux termes sont la mise en place d’un cessez-le-feu immédiat et la légalisation des partis d’opposition clandestins. Durant toute l’année 1991, nombre d’opposants en exil regagnent l’Angola. Le MPLA et l’UNITA désarment leurs troupes respectives en vue de créer une armée nationale, tandis que les soldats cubains venus prêter main-forte au
«
en
effet détruit les infrastructures et
empêchent le transport et la
distribution des marchandises dans
certaines régions, m�nacées par la
famine ; en outre.
l'Etat doit consacrer
près de 50 % de son budget à PAYS
DU MONDE 1990-1994
l'entretien de l'armée.
La monnaie
nationale, le kwanza, a été dévaluée
quatre fois en dix-huit mois: elle
atteint aujourd'hui un centième de sa
valeur initiale.
La manne pétrolière
ainsi que les mines de diamants représentent
le dernier espoir pour un
pays plongé dans l'instabilité..
»
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