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Arabie Saoudite de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Après le retrait du roi Fahd, victime d’une embolie cérébrale en 1995, le prince héritier Abdallah confirme son autorité sur les diverses structures de l’État, sans pour autant disposer de l’ensemble des attributs du pouvoir. Des réformes sérieuses sont menées à son initiative : ainsi l’élargissement du Majlis de 60 à 90 députés, et le renforcement de ses prérogatives. Sous sa direction, l'Arabie Saoudite manifeste une volonté nouvelle d’indépendance à l’égard de Washington : ainsi la reconnaissance, par le Congrès américain, de Jérusalem comme « capitale unifiée d’Israël » est ouvertement critiquée. Riyad refuse de participer à la Conférence économique de Doha sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (novembre 1997) en guise de protestation contre la politique intransigeante du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou ; décide de participer au sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) à Téhéran (décembre 1997) ; se rapproche de la Syrie et du Liban. De plus, les Saoudiens refusent toute collaboration avec le FBI dans l’enquête sur l’attentat d’Al-Khobar (19 morts et des centaines de blessés américains, le 25 juin 1996), rejettent la politique de Washington dite du « double endiguement » de l’Irak et de l’Iran préconisant une prise en charge de la sécurité du Golfe par les pays riverains, ou encore interdit à l’armée de l’air américaine d’utiliser les bases militaires qui lui sont prêtées pour lancer des attaques contre l’Irak (février 1998). Enfin, l’Arabie Saoudite décide de normaliser ses

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