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Arménie et Révolution

Publié le 08/04/2019

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26 avril 1918

 

La République

 

Le conseil national arménien proclame dans le territoire du Caucase la république indépendante d'Arménie. La russification et le manque d'autonomie avaient fait naître un mouvement national, qui profitait des avantages de la Révolution russe. La fédération trans-caucasienne comprenant l'Azerbaïdjan et la Géorgie créée le 15 novembre 1918 contre les Turcs ne subsista que très peu de temps à cause de la divergence d'intérêts des trois pays.

 

10 août 1920

 

Traité de Sèvres

 

Ce traité imposé par les puissances de l'Entente scelle la fin de l'Empire ottoman et réunit les arméniens turcs à la république d'Arménie constituée en État autonome. Mais les nationalistes turcs refusent de reconnaître l'accord.

 

29 novembre 1920

 

Une République socialiste

 

Les bolcheviks proclament la république socialiste d'Arménie. En 1921, il s'ensuit un accord entre Turcs et Soviétiques sur les frontières. Les anciens territoires

« Le génocide des Arméniens Craignant que les Arméniens ne pactisent avec les Russes, le gou­ vernement d'Istanbul réagit en pratiquant des déportat ions et des exécut ions massives.

Un milli on et dem i d'en tre eux seront victimes de ce génocide.

' A la suite du traité de Berlin signé en 1878, la Turquie s'engage à appliq uer un cer tain nombre de réformes dans les provinc es arménie nnes qui se trouvent sur son territoire.

Mais le su lta n Ab dülhamid ignore les termes de cet accord et soumet les Armé niens à de terribles persécu­ tions qui culmi nent avec les mas sacres de 1894-1895.

La résis tanc e s'or ganis e, sous l'impul sion de plusieur s mou ve­ me nts, et notamm ent du parti Dachnak, qui évite la disp arition totale de la population, malgré de très lourdes pertes.

L'arrivée au pouvoir des Jeunes­ Tur cs suscite un nouvel espoir dans la com muna uté arménienne en forçant le sulta n à suivre une voie plus libérale.

Mais le nou veau ré gim e pr atique une politique d'in tégration rigoureuse qui réduit à néant les ouvertures espérées.

Le fort nationa lisme turc ne tolèr e aucune égalité des droits pour les au tres peup les ; les exac tions à l'e ncontre des Arméniens s'accu­ mulen t.

De nouv elles frontièr es admin istratives font d'eux une 11 2 min orité dans les régions où ils sont ins tallés depuis des siècles.

L'empire utilise en outre la rival ité opposant Arméniens et Kur des, en la issant impunies les razzias armées de ces dern iers.

Parmi les autres sources de tension, on compte le prélèvement obl igatoir e d'imp ôts ainsi que la venue des Balkans et du Caucase de plus de 100 000 réfugiés de div erses ethni es tur ques qui sont implan tés dans les régions arméniennes.

L'entrée en guerre de la Turquie en 1914 ne fait qu'aggr aver le problème.

À la suite du refus des Arméniens du Caucase de prendre les armes contre la Russie, le gou vernement turc prend une décision terrible : cel le d'él iminer purement et simplement tous ceux d' entre eux qui vivent sur son territoire.

C'est ainsi que près d'un mill ion et demi d'ho mmes, de femmes et d'enfants sont massa­ crés, les survivants ne devant leur salu t qu'au courage des résistants.

Des Arméniens sont faits prisonniers par l'armée de l'Empire ottoman.. »

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