Bataille d'Angleterre
Publié le 27/02/2008
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Les adversaires se mesurent. Quoi de plus significatif du peu de chances que le monde donnait à l'Angleterre de survivre à une invasion allemande en 1940 que l'attitude de Mussolini? Le dictateur italien, plus porté à la parole qu'à l'action, avait réellement insisté pour envoyer 10 divisions et 30 escadrilles afin de participer à l'opération. L'Angleterre était alors pareille à une souris s'apprêtant à combattre un géant: son armée était épuisée, dangereusement à court d'armements, sa force aérienne numériquement inférieure; enfin on la tenait pour pacifique vu sa politique d'apaisement face à l'agression, suivie avant la guerre. Les observateurs étrangers pensaient que les Anglais se rendraient si Hitler se montrait assez menaçant. Ces prophètes de mauvais augure sous-estimaient non seulement la détermination de l'Angleterre en 1940, mais aussi les nombreux avantages tactiques dont elle disposait. La Royal Navy, par exemple, était en mesure de tenir la Manche et n'aurait pas manqué d'attaquer toute flotte de débarquement tentant de la traverser. La Royal Air Force (RAF) était équipée d'un chasseur rapide et maniable, le Spitfire; ses pilotes avaient déjà, au cours de la bataille de France, infligé des pertes à raison de 3 contre 1 à la Luftwaffe, bien que celle-ci l'emportât en nombre dans une proportion équivalente.
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