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Bataille du cap Matapan (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Bataille du cap Matapan (seconde guerre mondiale). La flotte italienne doit passer à l'action Benito Mussolini, le dictateur fasciste de l'Italie, aimait à se vanter de ce que la Méditerranée était «mare nostrum« (notre mer). Ses officiers de marine, malgré une flotte si vantée, magnifiquement équipée et très moderne, savaient bien que les Anglais étaient les vrais maîtres de la Méditerranée. Bien que leur domination fût parfois modeste et, ce que les Italiens ignoraient, reposant sur de vieux navires, en mauvais état et souvent inutilisables, l'issue de la bataille de Matapan, en mars 1941, confirma brutalement les Italiens dans leurs convictions et leurs craintes. Lorsque les Allemands tentèrent pour la première fois de persuader la flotte italienne de risquer le combat, celle-ci tergiversa, invoquant mille excuses. Toutefois, l'arrivée en Grèce des troupes anglaises venant d'Egypte compromit la campagne de conquête des Allemands; aussi ces derniers exercèrent-ils de sérieuses pressions sur les Italiens, tout en cher...

« Bataille du cap Matapan Il La flotte italienne en déroute Le premier choc de la bataille de Mata­ pan, affrontement que les Italiens redou­ taient depuis longtemps, se produisit le matin du 28 mars 1941, lorsque quatre croiseurs et quatre destroyers britanni­ ques furent repérés à proximité de l'île de Gavdhos au sud de la Crète.

L'amiral lachino, commandant en chef de la flotte italienne, donna ordre à son cuirassé, le Vittorio Veneto, de faire feu, avant de se lancer à leur poursuite, tout en restant hors de portée des canons de l'adversaire.

lachino, qui l'ignorait, fut ainsi entraîné vers la flotte britannique, composée de cuirassés, de croiseurs, de destroyers et d'un porte-avions, le Formidable, sous le commandement de l'amiral sir Andrew Cunningham.

C'est à 11 heures 27, lorsque huit avions du Formidable les attaquèrent à la torpille, que les Italiens se rendirent compte de la présence des Anglais.

Ils rebroussèrent immédiatement chemin et filèrent à une vitesse telle que les bateaux de Cunningham n'avaient aucun espoir de les rattraper.

L'amiral anglais ordonna cependant une attaque aérienne.

Les avions torpilleurs britanniques tou­ chèrent et stoppèrent momentanément le Vittorio Veneto, puis, au coucher du soleil, désemparèrent le croiseur Pola de 10000 tonnes.

Ce n'est pas avant 20 heures 20, 50 minutes plus tard, que lachino apprit, alors qu'il s'enfuyait, que le Pola, touché par le travers, ne pouvait plus avancer; trois de ses soutes étaient inondées et il n'avait plus d'électricité.

Le malheureux Cattaneo arriva à proximi­ té du bateau presque au même moment que la flotte principale de Cunningham.

Les Italiens, qui n'étaient pas équipés pour combattre de nuit, furent harcelés par le feu des canons qui tiraient de très près, à moins de 4000 mètres.

Seuls deux destroyers, le Gioberti et I'Oriani parvin­ rent à s'échapper.

Les autres bâtiments, y compris le Pola, explosèrent, victimes du pilonnage sans merci de l'artillerie britan­ nique.

Cattaneo fut au nombre des 2400 Italiens qui périrent au cours de cette brè­ ve attaque.

Bien que l'enjeu principal de la lutte, le Vittorio Veneto, eût échappé à Cunnin­ gham, le choc psychologique infligé aux Italiens s'avéra, en définitive, d'une plus grande importance.

La répugnance qu'ils avaient tout d'abord manifestée à affron­ ter la Royal Navy se transforma en ter­ reur: cela fut le facteur essentiel qui per­ mit aux Anglais de contrôler en perma­ nence la route, en Méditerranée, des con­ vois vitaux pour l'Est.. »

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