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Bataille pour Tunis (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Bataille pour Tunis (seconde guerre mondiale). La manoeuvre en tenaille des Alliés se referme Le 20 mars, le général Montgomery dit à ses troupes: «Nous ne cesserons les combats, nous n'abandonnerons pas avant que Tunis ne soit prise et que l'ennemi renonce à combattre ou soit repoussé jusqu'à la mer.« Un mois plus tard, la ligne Mareth enfoncée, les Alliés se rapprochaient de leur objectif. Mais, dans les montagnes entourant la plaine qui s'étendait devant Tunis, les forces de l'Axe opposaient une résistance acharnée et les Alliés, éprouvés par la chaleur et la poussière, ne progressaient que lentement. La «boîte de Tunis«, position clé de l'Axe en Afrique du Nord, était tenue par 250000 Allemands et Italiens, retranchés sur une série de points solides. Tous les accès par les collines, de même que chaque route et sentier depuis Enfidaville, au sud, jusqu'à cap Serrat au nord, avaient été minés. Dans le secteur sud, Montgomery, serré contre la côte ...

« Bataille pour Tunis Il Percée au centre Djebel Bou Aoukaz était un solide bastion de la résistance de l'Axe.

A la fin avril, les Alliés n'avaient pas encore réussi à s'en emparer.

La brigade de la garde se lança à l'assaut et parvint à 300 m du sommet, avant d'être repoussée.

Bou Aoukaz, dont les rochers à pic semblaient un symbole de la meurtrière campagne de Tunisie, allait rester entre les mains des forces de l'Axe jusqu'au 5 mai.

Pendant ce temps, le général Alexander concentrait ses principaux effectifs autour de Medjez, en prévision de l'opération «Vulcan».

offensive finale contre Tunis.

Ses troupes devaient prendre la route de la vallée qui, en dessous de Bou Aoukaz, conduisait à Massicault et à la capitale.

Elles se composaient de la 4" division, de la 4" division indienne, de la 6" brigade blindée, ainsi que de la 201" brigade de la garde, de la 7" division blindée et des élé­ ments de la 78" division.

L'après-midi du 5 mai, les armées d'Alexander prirent d'assaut Bou Aoukaz et s'en emparèrent.

Les aviateurs alliés apportèrent leur soutien aux troupes au sol: ils larguèrent un tapis de bombes, sur un périmètre d'un kilomètre, ouvrant un chemin aux chars et aux sapeurs qui avançaient péniblement à travers les champs de mines.

Le même soir, alors que le corps de cavalerie de volontaires du Derbyshire avait atteint les faubourgs de Tunis, les hommes d'Alexander n'étaient plus qu'à 27 km de la capitale.

Ce jour-là, les troupes d'Alexander avaient exécuté un plan audacieux.

Face à l'élan des Alliés, l'armée affaiblie de von Arnim avait reculé, au lieu de dresser de nou­ veaux obstacles devant l'adversaire.

Cer­ tes, près de Massicault, quelque 40 pan­ zer avaient surgi sur la route, mais s'étaient vu balayer rapidement.

48 heures après le début de l'offensive, les premières unités de cavalerie du Derbyshire ainsi que le 11" régiment de Hussards parvenaient au centre de Tunis.

La population française les accueillit comme des héros.

L'opposi­ tion des forces de l'Axe fut rapidement vaincue, au point qu'il ne resta plus que quelques noyaux de résistants isolés.

Au reste, Allemands et Italiens, dans les poches qui subsistaient encore, parais­ saient prêts à capituler.

Ces troupes enne­ mies éliminées, la 7" division blindée avança au nord, en direction de Protville, afin d'opérer sa jonction avec la 1 '" divi­ sion blindée américaine.

L'après-midi de la chute de Tunis, les Américains s'empa­ rèrent de Bizerte.

La fin des combats en Tunisie était proche.. »

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