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Bataille pour Tunis

Publié le 27/02/2008

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La manoeuvre en tenaille des Alliés se referme. Le 20 mars, le général Montgomery dit à ses troupes: «Nous ne cesserons les combats, nous n'abandonnerons pas avant que Tunis ne soit prise et que l'ennemi renonce à combattre ou soit repoussé jusqu'à la mer.» Un mois plus tard, la ligne Mareth enfoncée, les Alliés se rapprochaient de leur objectif. Mais, dans les montagnes entourant la plaine qui s'étendait devant Tunis, les forces de l'Axe opposaient une résistance acharnée et les Alliés, éprouvés par la chaleur et la poussière, ne progressaient que lentement. La «boîte de Tunis», position clé de l'Axe en Afrique du Nord, était tenue par 250000 Allemands et Italiens, retranchés sur une série de points solides. Tous les accès par les collines, de même que chaque route et sentier depuis Enfidaville, au sud, jusqu'à cap Serrât au nord, avaient été minés. Dans le secteur sud, Montgomery, serré contre la côte et ne disposant pas de flanc ouvert lui permettant de passer à l'action, était bloqué. Pour consolider sa position au centre, le général Alexander, commandant du 18e groupe d'armées, obtint l'aide de trois divisions de Montgomery. Celles-ci devaient apporter leur soutien lors des poussées frontales lancées dans la région de Medjez el-Bab. Ces opérations, ou bataille du Djebel, eurent lieu à la mi-avril. Les chars Churchill dévalèrent les versants abrupts, perçant la ligne ennemie, là où les canons antichars étaient les moins nombreux. Pendant des jours, les blindés grondèrent au-dessus des minces tranchées ennemies, chassant les troupes ahuries, avant que l'infanterie ne les éliminât.

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