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BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, dit (24 janvier 1732-18 mai 1799) Ecrivain Monsieur de Beaumarchais n'est ni ce qu'on a cru qu'il fut ni seulement ce dont on se souvient qu'il a été.

Publié le 10/04/2015

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beaumarchais
BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, dit (24 janvier 1732-18 mai 1799) Ecrivain Monsieur de Beaumarchais n'est ni ce qu'on a cru qu'il fut ni seulement ce dont on se souvient qu'il a été. Il doit le nom de Beaumarchais sous lequel il est passé à la postérité à la terre que possédait la veuve d'un certain Franquet, auquel il acheta en 1755 une charge de contrôleur de la maison du roi. Il épousa la veuve qui le laissa lui-même veuf dès 1757. Son père André-Charles Caron avait été reçu maître horloger, après avoir abjuré en 1727 sa foi protestante. Pierre Augustin est son seul fils, entouré de cinq soeurs. Ni son apprentissage dans l'atelier paternel, ni des études sommaires, ni sa passion de la musique ne suffisent à satisfaire son ambition. C'est pourtant par la musique que, dès 1759, il devient proche des filles du roi que l'on appelle...
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« ministre des Affaires étrangères du roi qu’est Vergennes .

Fasciné par le désir d’indépendance qui est celui des “ insurgents ” aux Etats-Unis, il fonde en 1778 une compagnie qui leur envoie des secours.

Il n’hésite pas à armer une flotte, dont plusieurs navires sont coulés par les Anglais, pour mener à bien son entreprise.

Son activité ne cesse pas.

Il publie à Kehl, de 1783 à 1790, une édition des œ uvres de Voltaire .

En 1775, Le Barbier de Séville a été donné à la Comédie-Française .Le Mariage de Figaro, terminé dès 1778, n’est donné enfin qu’en 1784. Louis XVI juge l’œ uvre dangereuse...

Au lendemain qu’est le triomphe de la première, le 27 avril, il peut vérifier ne s’être pas trompé.

Tout Paris répète certains propos de Figaro qui remettent en cause ce qui fonde la séparation de la société en trois ordres : clergé, noblesse, tiers état.

Pourtant, la Révolution surprend Beaumarchais comme d’autres.

En 1790, l’opéra Tarare dont il a écrit le livret et que Salieri a composé est repris en 1790. La suite, Le Couronnement de Tarare fait scandale.

En revanche, La Mère coupable créée au théâtre du Marais ne rencontre pas le succès.

Ses déboires sur la scène ne sont pas le premier souci alors de celui qui s’acharne à fournir à la République les fusils qui lui manquent. Beaumarchais est emprisonné en 1792.

S’il échappe aux massacres de septembre et parvient à s’enfuir, s’il quitte la France en juin 1793, c’est pour l’exil en Allemagne.

Inscrit sur la liste des émigrés , il ne peut rentrer qu’en 1795.

Sourd, il ne se soucie que de marier sa fille Eugénie et de refaire fortune.

Au lendemain d’un dîner avec des amis où il avait évoqué quelques souvenirs, le serviteur de Beaumarchais le découvre mort dans son lit.

A soixante-sept ans, dans la nuit du 17 au 18 mai 1799 , il vient de mourir d’apoplexie.. »

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