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Biafra

Publié le 19/01/2012

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La sécession du Biafra se termine en janvier 1970 par la défaite des sécessionnistes devant l'armée fédérale du Nigeria, après 31 mois de l'une des guerres civiles les plus cruelles du xxe siècle, soldée par plus de deux millions de morts, dans leur immense majorité civils, victimes de la famine. Les luttes d'influence des grandes puissances ayant des intérêts en Afrique sont, pour la plupart des experts, la cause d'une Inutile prolongation du conflit.

« (50 p.

100 des officiers de l'armée nigeriane étaient Ibo).

Cependant, l'armée fédérale réorganisée par le général Gowon, chef du gouvernement fédéral de Lagos, coupe les Issues matltlmes du Biafra en octobre 1967.

5 Tandis que la Grande-Bretagne, qui façonna la Fédé­ ration, puis l'URSS, qui cherchait un point d'appui en Afrique, soutiennent les Fédéraux, les Ëtats-Unis refusent de s'engager.

Moscou contribue à la victoire fédérale par ses livraisons d'armes et d'avions (bombardiers lliouchine- 23 et chasseurs Mig-17).

D'autres pays jouent la carte bia­ fraise : la France et, par personnes interposées, le Portu­ gal, la Rhodésie et l'Afrique du Sud, mais seuls quatre pays africains reconnaîtront le gouvernement d'Ojukwu : Gabon, C6te-d'lvoire, Tanzanie, Zambie.

6 Encerclé par l'avance fédérale, le Biafra ne représente plus qu'un réduit égal au dixième du territoire originel, où s'entassent cinq millions de réfugiés en janvier 1970.

Quand la piste d'atterrissage d'Uii, seule vole d'accès, tombe, le Biafra capitule et Ojukwu s'enfuit en Côte­ d'Ivoire.

La famine a rendu la situation insoutenable (1 000 enfants meurent de faim chaque Jour).

Le pouvoir fédéral se trouve alors devant la double tâche de relever l'écono­ mie et de panser (notamment par une autonomie provin­ claie accrue) les profondes plaies du conflit.

Mais la guerre civile du Biafra, manifestation aiguë des divisions tribales du Nigeria, continue de faire sentir ses effets sur la politique du pays.

En février 1976, le gouvernement de Lagos a restructuré la Fédération en créant sept nouveaux Ëtats et, après l'assassinat du général Murtala Mohamed, le 13 février 1976, c'est un Yoruba (la grande ethnie de l'Ouest) qui a été nommé à la tête de I'Ëtat alors que jusqu'alors le pouvoir avait toujours été disputé entre Fulanl et Ibo.. »

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