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Black Mena, l'Égypte au coeur de la polémique

Publié le 14/09/2014

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prouve que ces emprunts soient dus à une colonisation. Quoi de plus normal finale­ment que les échanges cultu­rels dans un monde où les hommes ne vivent pas cloi­sonnés derrière leurs frontiè­res, mais communiquent et s'influencent mutuellement. Toute civilisation emprunte à un moment ou à un autre à sa voisine. Il y va de sa survie. Comme d'autres, les Grecs ont subi des influences, les ont adaptées selon leur pro­pre sensibilité pour créer une culture en définitive origina­le. C'est bien là toute l'histoi­re des civilisations humaines, cet échange ininterrompu, ces réinterprétations qui nour­rissent sans cesse l'esprit hu­main et donnent naissance à des manifestations originales à la surface du globe.

« au pied de la lettre ce qu'ils affirment.

Leurs textes s'ins­ crivent en effet, comme les nôtres, dans un conte x te his­ torique , politique, social et culturel dont il faut toujours tenir compte .

Le comparatis­ me est aussi un exercice déli­ cat.

S'il permet de faire des rapprochements entre les so ­ ciétés humaines, il n'atteste pas obligatoirement une ac­ tion civi 1 isatrice volontaire d'un peuple sur un autre.

Les ressemblances peuvent rele­ ver aussi bien de l'universa- lité de la condition humaine que d'un substrat culturel commun.

Et il n'est pas im­ possible qu'il en existait un qui unissait justement les civi­ lisations méditerranéennes .

Les échanges culturels L e point qui soulève le plus de réticences concerne les aff irmations de Martin Bernai sur d'éventuelles colonies égyptiennes et phéniciennes en Crète .

On sait aujourd'hui que la Grèce a été largement influencée par la culture de ses voisins sémitique et égyp­ tien (elle leur a emprunté des motifs de contes, un alphabet qui, par ricochets et à force de transformations.est deve­ nu le nôtre), mais rien ne prouve que ces emprunts soient dus à une colonisation.

Quoi de plus normal finale­ ment que les échanges cultu­ rels dans un monde où les hommes ne vivent pas cloi­ sonnés derrière leurs frontiè­ res, mais communiquent et s'influencent mutuellement .

Toute civilisation empr unte à un moment ou à un autre à sa voisine.

Il y va de sa survie.

Comme d'autres, les Grecs ont subi des influences, les ont adaptées selon leur pro­ pre sensi bilité pour créer une culture en définitive origina­ le.

C'est bien là toute l'histoi­ re des civilisation s humaines, cet échange ininterrompu, ces réinterprétations qui nour­ rissent sans cesse l'esprit hu­ main et donnent naissance à des manifestations originales à la surface du globe .. »

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