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Bolivie de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 15/01/2019

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Élu président en août 1989, Jaime Paz Zamora, candidat du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR), poursuit la politique ultralibérale engagée depuis 1985 par le Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR). Le gel des salaires, la restriction monétaire et les privatisations ont pour conséquences l’augmentation du chômage et une forte agitation sociale, organisée par la puissante centrale syndicale, la Centrale ouvrière bolivienne (COB). Les grèves et les manifestations sont sévèrement réprimées, tandis que la lutte armée se poursuit et que les attentats se multiplient (une cinquantaine entre 1991 et 1992). L'inflation toutefois ralentit, une certaine croissance apparaît et la dette extérieure diminue provisoirement, mais les déséquilibres sociaux s'accentuent, d’autant que les mines d’étain, principale ressource du pays, sont en difficulté, ce qui provoque le licenciement de milliers de mineurs. En 1991, la Bolivie présente le taux de pauvreté le plus élevé du continent américain. Dans un pays où 30 % de la population active participe à des activités illégales (contrebande et trafic de drogue), où la production de la traditionnelle feuille de coca pallie les carences économiques et évite les risques d'explosion sociale, la question de la drogue soulève de graves problèmes. Signataire des accords de Çarthagène (15 février 1990), avec les États-Unis, la Colombie et le Pérou, la

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