Burundi.
Publié le 15/04/2013
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cooptation garantissant le respect des quotas, le FDD remporte 64 des 118 sièges que compte l’Assemblée nationale de transition (élue pour une période de cinq ans) ; leFrodebu (majoritairement hutu) en détient 30, et l’Uprona (à dominante tutsi), 15 — le FDD domine également le Sénat (composé de membres élus au suffrage indirect parles conseilleurs locaux).
Le versant administratif du processus de paix est parachevé le 19 août, avec l’élection du nouveau président burundais par le Parlement.
Le leader du FDD, PierreNkurunziza, accède ainsi à la présidence.
4 ÉCONOMIE
Le Burundi, pays essentiellement agricole, est l’un des plus pauvres du monde.
L’économie subit les conséquences de la guerre civile qui a marqué le pays de 1993 à 2004.En 2004, le produit national brut (PNB) était estimé à 1 milliards de dollars, le revenu annuel moyen par habitant s’établissant à 100 dollars.
La dette extérieure s’élevait àplus d’1 milliard de dollars au milieu des années 2000.
4.1 Agriculture
Les cultures vivrières, occupant les trois quarts des surfaces cultivées, sont le haricot sec, le maïs, le sorgho, le manioc, la patate douce, la banane, la fève et le pois.
Laprincipale culture industrielle est le café, dont la remontée du cours, en 1994, a permis au Burundi de payer les fonctionnaires et d’assurer le service de la dette.
Le cotonest progressivement supplanté par le thé, dont l’exportation procure des revenus non négligeables.
Bien que les bovins n’aient qu’un faible poids économique, pour lesTutsi, la possession de grands troupeaux revêt une importance culturelle et sociale.
En revanche, le surpâturage contribue dramatiquement à l’érosion des sols.
Lapisciculture est très développée et la pêche est pratiquée dans les rivières et dans les lacs.
4.2 Mines et industries
L’activité minière est très réduite.
Elle est axée principalement sur le kaolin et sur l’exploitation de petits gisements d’or et de minerai d’étain.
D’importantes réservesd’uranium, et surtout de nickel, demeurent inexploitées.
L’activité industrielle première est celle de la transformation alimentaire, le pays cherchant à substituer laproduction nationale aux importations.
L’énergie consommée est à 90 p.
100 produite localement par les barrages hydroélectriques de Rwegura et de Mugere.
4.3 Échanges
L’unité monétaire est le franc du Burundi divisible en 100 centimes.
Le commerce extérieur est très déséquilibré, la valeur des importations étant deux fois supérieure àcelle des exportations.
Le café participe pour 75 p.
100 aux recettes d’exportation ; viennent ensuite le coton, le thé et le cuir.
Le textile et les produits pétroliers sontimportés, surtout d’Europe occidentale.
Le Burundi ne dispose pas de voies ferrées et le réseau routier, d’environ 5 900 km, consiste, en majeure partie, en pistes non revêtues.
L’essentiel du commerce esteffectué par bateau via la Tanzanie, la Zambie et la République démocratique du Congo en transitant par le port de Bujumbura, situé à la pointe nord du lac Tanganyika.
La contrebande en provenance de la République démocratique du Congo est, en outre, très importante.
Bujumbura est doté de l’unique aéroport international du pays.
5 HISTOIRE
Des traces d’occupation humaine vieilles de 10 000 ans ont été mises au jour au bord du lac Tanganyika.
Il semble que les Pygmées (peut-être les ancêtres des Twa)occupaient déjà le pays à l’arrivée des agriculteurs (peut-être des Bantous) au premier millénaire, auquel correspondent les premiers vestiges de métallurgie du fer.
Les pasteurs tutsi s’installent dans la région au XVe siècle en imposant un système féodal dans lequel ils dominent politiquement les Hutu, comme au Rwanda voisin.
Ils instaurent ainsi un système de castes et de clientèle fondé sur la possession du bétail.
Cette société féodale est dirigée par un roi, le mwami, mais les structures politiques et sociales ne sont pas aussi rigides qu’au Rwanda.
Le mwami ne dispose pas d’un pouvoir absolu et les divers clans royaux, les ganwa, intriguent pour le contrôle du pouvoir.
Les mariages entre Hutu et Tutsi sont également plus courants au Burundi, où les Hutu jouissent, en outre, d’une plus grande autonomie économique.
Par sonouverture sur le lac Tanganyika et la proximité de la grande route d’Afrique centrale vers Zanzibar, le Burundi est plus ouvert aux idées nouvelles que son frère jumeau dunord.
5.1 Colonisation
Le Burundi est colonisé par l’Allemagne dans les années 1880 sous son appellation locale d’Urundi, puis intégré à l’Afrique-Orientale allemande, avec le Rwanda (appeléRuanda par les colonisateurs).
Les troupes belges du Congo s’emparent des deux petits pays au cours de la Première Guerre mondiale avec l’aide des Britanniques etconstituent le territoire du Ruanda-Urundi avec Usumbura (aujourd’hui Bujumbura) comme capitale.
Placé sous mandat belge par la Société des Nations (SDN) en 1923, leRuanda-Urundi est maintenu sous tutelle belge par l’Organisation des Nations unies (ONU) après la Seconde Guerre mondiale.
Le colonisateur belge met en place, dès 1925,un régime d’ indirect rule favorisant l’aristocratie tutsi ( voir colonisation).
Il institutionnalise également le clivage entre les deux communautés, l’origine ethnique devenant l’un des critères d’identification administrative des personnes.
5.2 De la monarchie à la république militaire
Le 1 er juillet 1962, le Burundi accède à l’indépendance et devient une monarchie constitutionnelle, membre des Nations unies.
Cette indépendance se réalise sous des auspices défavorables.
En octobre 1961, l’assassinat du prince héritier Rwagasore, qui prônait une participation de toutes les communautés au pouvoir, suivi de celui duPremier ministre (hutu) Pierre N’Gendandunwe, marque le début de l’instabilité politique, durant laquelle se succèdent coups d’État des militaires tutsi et insurrections hutusuivies de massacres massifs des insurgés (en 1965, 1972, 1988 et 1992).
La révolution antiféodale au Rwanda voisin pousse en effet les Hutu à revendiquer le partage dupouvoir.
En juillet 1966, le mwami Mwambutsa IV est déposé par les militaires qui le remplacent par son fils, le moderniste Ntare V.
Quatre mois plus tard, le capitaine MichelMicombero prend le pouvoir, proclame la république, puis est nommé président.
Il tente notamment de diminuer l’influence de l’Église.
En novembre 1976, Micombero estévincé par un coup d’État, qui mène au pouvoir le général Jean-Baptiste Bagaza.
La paix entre les Tutsi, au pouvoir, et la majorité hutu demeure précaire, tandis que lanouvelle Constitution de 1981 consacre le parti unique.
Élu au cours d’un scrutin dont il est le seul candidat, en 1984, Bagaza est déposé par un nouveau coup d’État enseptembre 1987 et remplacé par le major Pierre Buyoya, chef d’un comité militaire de salut national.
Le nouveau dirigeant affirme sa volonté d’établir un système pluségalitaire entre les communautés, manifestée par la libération des prisonniers politiques et par le retour à la liberté de culte.
Cependant, en août 1988, de nouveauxmassacres de Hutu ensanglantent le pays.
5.3 Démocratisation et guerre civile.
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