Burundi de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 15/01/2019
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Depuis son indépendance en 1962, à l’instar du Rwanda, le Burundi est marqué par le profond clivage entre Hutus et Tutsis, qui le déchire de manière récurrente. Un clivage souvent considéré à tort comme un affrontement ethnique. La fin des années quatre-vingt et le début des années quatre-vingt-dix semblent pourtant porteurs d’espoir de réconciliation et d’unité dans le pays. Le président Pierre Buyoya, qui dirige un gouvernement à majorité tutsie (la minorité portée au pouvoir par la colonisation belge), manifeste une volonté de restaurer l’État de droit et de respecter un équilibre entre ethnies. En mai 1990, il charge une commission de rédiger une charte de l’unité pour le pays, qui est adoptée par référendum en 1991. Une nouvelle Constitution est également adoptée en 1992. L’opposition qui, depuis quelques mois, avait droit de cité au sein de l’UPROM A, le parti unique, est autorisée à créer des partis politiques autonomes. La presse se libéralise, une Cour des comptes est chargée de lutter contre la corruption, et le pays s’engage sur la voie d’une démocratisation en douceur.
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