Cameroun

« tribus animistes (Kirdi) ; à l'ouest, massifs volcaniques dominés par le mont Cameroun (4 070 m), habités par LUI million et demi de Bamiléké ; au sud, la forêt équatoriale dense avec ses populations bantou et ses Pygmées.

Dans un tel milieu, la conscience tribale, très vive, présente de sévères obstacles à l'unification.

Cependant l'action persé­ vérante du président Ahidjo allait être couronnée par le référendum du 20 mal 1972 approuvant massivement le projet de réforme constitutionnelle instituant un etat uni· taire bilingue.

La réunification du Cameroun a été favorisée par un taux de scolarisation exceptionnellement élevé (80 p.

100 dans le primaire) et l'essor de l'enseignement supérieur : l'Université de Yaoundé compte en 1977 près de dix mille étudiants.

4 Malgré les efforts d'industrialisation, l'agriculture came­ rounaise, qui occupe 80 p.

100 de la population active, représente encore 40 p.

100 de la production Intérieure brute et 70 p.

100 des exportations.

Le gouvernement cherche d'ailleurs, par sa " Révolution verte "• à accroî­ tre la production agricole.

Cinquième producteur mondial de cacao (107 503 t commercialisées en 1974-1975), le Cameroun produit aussi et exporte du café (81 178 t), du coton (40 403 t), des arachides (65 260 t), du caoutchouc (17 974 t), du tabac, du thé, du bois, etc.

5 En 1977, l'Industrie entre pour 20 p.

100 dans les exportations.

Le Cameroun, qui possède des réserves de bauxite estimées à un milliard de t dans l'Adamaoua et 40 millions de t dans l'Ouest, dispose d'un Important com· plexe métallurgique à Edea (59 571 t d'aluminium en 1974- 1975).

Le pays a du fer dans la région de Kribi, de l'or, du titane.

Du pétrole a été décelé dans la région de Victoria.

Les industries du bois et du coton ainsi que des industries alimentaires se développent dans le Nord déshérité .. »