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Capitulation en Italie (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Capitulation en Italie (seconde guerre mondiale). Derniers combats Au printemps 1945, les positions défensives de l'armée allemande, s'étendant entre le Pô et le Senio, étaient tenues par 27 divisions, dont 4 divisions fascistes italiennes. Les effectifs de combat alliés totalisaient 17 divisions, 6 groupes de combat italiens et une force équivalant à 3 autres divisions, composée de troupes d'infanterie autonomes et de brigades blindées. La 14, armée allemande (général Senger) occupait le secteur ouest, qui s'étendait de la côte sud de Gênes jusqu'à Bologne, à l'intérieur du pays, tandis que la 10° armée (général Herr) défendait le secteur est, qui allait jusqu'à l'Adriatique. En mars, le général Vietinghoff succéda au maréchal Kesserling et prit le commandement du groupe d'armées C. Pour empêcher les Alliés d'atteindre les contreforts des Alpes italiennes, il concentra ses hommes, pratiquement tous engagés sur le front. Le XV° groupe d'armées alliées, force hétérogène sous les ordres du g&eacu...
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« Capitulation en Italie Il Négociations et accords Déjà en février 1945, des intermédiaires suisses et italiens avaient été délégués pour entamer des négociations secrètes en vue d'une capitulation allemande en Italie.

Le succès de l'offensive d'hiver des Russes avait en effet convaincu les chefs militaires allemands en Italie que la fin était proche et ils préféraient se ranger aux côtés des puissances de l'Ouest, pour tenter de contenir l'avance communiste.

L'initiative de cette démarche fut prise par le général des 55, Karl Wolff, qui entra en communication avec le chef de 1'055 américain (Office of Strategie Services).

Allen W.

Dulles.

Cependant, la détermina­ tion d'Hitler de défendre les cols alpins, le désir des Russes de participer aux discus­ sions, sans oublier la méfiance mutuelle, naturelle de la part d'ennemis invétérés qui parlementent, ne facilitèrent pas les pourparlers.

Aussi, aucun document de capitulation ne put être signé à temps pour empêcher l'offensive alliée de prin­ temps.

Lors d'une réunion, le 23 avril, Vietinghoff et Wolff décidèrent pourtant de ne pas obéir aux ordres de Berlin de combattre jusqu'au dernier homme et, d'un commun accord, ils entreprirent de négocier une capitulation.

Le maréchal Graziani annon­ ça, lui aussi, son désir de se rendre; au reste, la plupart de ses hommes abandon­ naient l'uniforme et désertaient le front.

Wolff ordonna aux 55 de ne pas résister aux troupes italiennes antinazies, qui blo­ quaient alors les lignes de retraite alle­ mandes.

Le 29 avril, le général Mark Clark rencontra les envoyés allemands, con­ duits par le général von Vietinghoff, à Caserte, afin de discuter de la reddition sans condition de leur armée en Italie.

En dépit de J'intervention, à la dernière minu­ te, de Kesselring, la paix fut signée le 2 mai, à midi.

Un million d'Allemands envi­ ron déposèrent les armes.

Vingt mois durant, les Alliés avaient blo­ qué d'importantes armées ennemies dans la péninsule italienne, effectifs dont les Allemands auraient eu besoin pour renfor­ cer leurs troupes en Europe de l'Est et de l'Ouest.

L'avance, depuis Reggio, Tarente et Salerne, s'était révélée difficile, car la géographie des lieux se prêtait à la défen­ se.

De plus, les Alliés avaient été handica­ pés par le manque d'engins de débarque­ ment et n'avaient pu, de ce fait, tirer profit de leur maitrise de la mer pour lancer une série d'opérations depuis la côte.

Les per­ tes alliées se montèrent à 350000 hom­ mes environ, mais le nombre de victimes, du côté allemand, fut plus élevé encore, au cours de cette campagne acharnée.. »

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