Capitulation en Italie (seconde guerre mondiale).
Publié le 03/10/2012
                            
                        
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Négociations 	et 	accords 	
Déjà 	en 	février 	1945, 	des intermédiaires 
suisses  et italiens  avaient  été délégués 
pour  entamer  des négociations  secrètes 	
en 	vue d'une  capitulation  allemande 	en 	Italie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	succès 	de 	l'offensive d'hiver des 
Russes  avait 	en 	effet convaincu  les chefs 
militaires  allemands 	en 	Italie 	que 	la 	fin 
était  proche  et ils  préféraient 	se 	ranger 
aux  côtés  des puissances  de 	l'Ouest, 	pour 
tenter  de contenir  l'avance communiste.
                                                            
                                                                                
                                                                    
L'initiative  de cette  démarche 	
fut 	prise par 	le général  des 	55, 	Karl Wolff,  qui entra 	en 	communication  avec 	le 	chef de 	1'055 	américain 	(Office 	of 	Strategie  Services).
                                                            
                                                                                
                                                                    
Allen  W.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dulles.
                                                            
                                                                                
                                                                     Cependant, 	la détermina
tion  d'Hitler 	de 	défendre  les cols  alpins,  le 
désir  des Russes  de participer  aux discus
sions,  sans oublier 	
la méfiance  mutuelle, 
naturelle  de 	la 	part d'ennemis  invétérés 
qui  parlementent, 	ne 	facilitèrent  pas les 
pourparlers.
                                                            
                                                                                
                                                                     Aussi, aucun document  de 
capitulation 	
ne 	put 	être  signé 	à temps 
pour  empêcher  l'offensive  alliée de prin
temps.
                                                            
                                                                                
                                                                     Lors  d'une  réunion,  le 	
23 	avril, Vietinghoff 
et 	Wolff 	décidèrent  pourtant 	de 	ne 	pas 
obéir  aux ordres  de Berlin  de combattre 
jusqu'au  dernier homme 	
et, 	d'un commun 
accord,  ils entreprirent  de négocier  une 
capitulation.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Le 	maréchal  Graziani annon	ça, 	lui aussi,  son désir  de 	se 	rendre; 	au 	reste, 	la plupart  de 	ses 	hommes  abandon
naient  l'uniforme  et désertaient 	le front.
                                                            
                                                                        
                                                                    	Wolff 	ordonna  aux 	55 	de 	ne 	pas résister  aux 
troupes  italiennes  antinazies,  qui blo
quaient  alors les lignes  de retraite  alle
mandes.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Le 	29 	avril,  le général  Mark Clark 
rencontra  les envoyés  allemands,  con
duits  par 	
le 	général  von Vietinghoff, 	à 	Caserte,  afin de discuter  de 	la reddition 
sans  condition 	de 	leur armée 	en 	Italie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En 	dépit 	de 	J'intervention, 	à la dernière  minu	te, 	de Kesselring, 	la paix  fut signée  le 2 	mai, 	à midi.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Un 	million  d'Allemands  envi
ron  déposèrent  les armes.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Vingt  mois durant,  les Alliés  avaient  blo
qué  d'importantes  armées ennemies  dans 	
la 	péninsule  italienne, effectifs 	dont 	les 
Allemands  auraient 	eu 	besoin pour renfor
cer  leurs  troupes 	en 	Europe  de l'Est  et de 
l'Ouest.
                                                            
                                                                                
                                                                     L'avance,  depuis Reggio,  Tarente 
et  Salerne,  s'était révélée  difficile,  car 	
la 	géographie  des lieux 	se 	prêtait 	à la défen	se.
                                                            
                                                                                
                                                                    	De 	plus, 	les  Alliés  avaient  été handica
pés  par le manque  d'engins  de débarque
ment  et n'avaient 	
pu, 	de 	ce 	fait,  tirer  profit 
de  leur  maitrise  de 	la mer pour  lancer  une 
série  d'opérations  depuis 	la côte.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	per
tes  alliées 	se 	montèrent 	à 350000 	hom
mes  environ,  mais le nombre  de victimes, 
du  côté 	
allemand, 	fut 	plus  élevé  encore, 	au 	cours 	de 	cette campagne  acharnée..
                                                                                                                    »
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