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L'invasion de l'Italie (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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L'invasion de l'Italie (seconde guerre mondiale). La traversée du détroit de Messine Le 3 septembre 1943, la 8° armée de Montgomery franchit le détroit de Messine pour débarquer sur la pointe de l'Italie. Cet événement avait une signification considérable, aussi bien symboliquement que militairement. Pour la première fois depuis l'évacuation de Dunkerque en 1940, les troupes britanniques étaient en force en Europe, et on avait le sentiment général que cela signifiait le début de la dernière étape de la défaite de l'Allemagne nazie. L'impression fut renforcée par la rapide reddition des Italiens, qui, selon un accord d'armistice négocié antérieurement, déposèrent leurs armes dès que les Alliés pénétrèrent dans leur pays. La reddition doubla le fardeau des forces allemandes dans l'Italie du Sud. Elles ne comptaient que six divisions, qui devaient s'occuper et des envahisseurs et de leurs ex-alliés passés à l'ennemi. Dans cette conjoncture initiale, les Allemands trouvaient beaucoup à s...
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« L'invasion de l'Italie Il La mise en place de la tête de pont à Salerne Le 9 septembre 1943, quand l'opération Avalanche eut lieu avant l'aube à Salerne, les envahisseurs angle-américains décou­ vrirent que les défenseurs allemands leur avaient préparé une dure résistance.

Le commandant allemand, le feld-maréchal Kesselring, avait prévu Salerne comme le lieu le plus probable de l'invasion des Alliés, et bien que le débarquement de la a• armée britannique en Calabre eût été un événement supplémentaire mal venu, la clairvoyance de Kesselring fut certaine­ ment un avantage initial pour lui.

Les débarquements de Salerne furent soi­ gneusement orchestrés avec le débarque­ ment du 1 o• corps britannique au nord de la rivière Sele et celui du 6" corps améri­ cain au sud.

Ils bénéficiaient d'un soutien naval particulièrement important.

Néan­ moins, à la tombée de la nuit du 9 sep­ tembre, les envahisseurs ne purent que se cramponner à quatre petites têtes de pont isolées.

Durant les deux jours suivants, les Britanniques et les Américains s'arrangè­ rent pour pousser leurs tête de pont un peu plus en avant, mais ne parvinrent pas à les relier les unes aux autres.

Dans cet état d'isolement, ils furent anéantis par des coups de canons allemands, envoyés depuis des collines environnantes et qui constituaient à la fois un point d'obser­ vation idéal.

Et le 12 septembre, ils durent affronter un assaut féroce en leur centre.

Ce furent seulement le combat fébrile des Américains et le tir de barrage de leur artillerie et de leurs canons navals au lar­ ge, dans le golfe, qui empêchèrent les Allemands de se frayer un passage et de les repousser à la mer.

De fait, pour rete­ nir les Allemands dans la baie jusqu'à ce que la a• armée pût avancer depuis la Calabre, il fallut la force unie de trois bataillons de la a2• division aéroportée, la force aérienne de l'Afrique du Nord et toute la force de soutien naval.

Durant trois jours, l'issue fut incertaine et le risque de voir la tête de pont alliée s'écrouler avant l'arrivée de la a• armée fut considérable.

La région italienne diffi­ cile se prêtait aux habiles tactiques alle­ mandes de retardement dont le rôle était de ralentir la a• armée.

Ce ne fut que le 1 5 septembre que la balance pencha en faveur des Alliés.

Avec l'arrivée des ren­ forts et le soutien aéro-naval particulière­ ment important, les Allemands furent repoussés.

Le 16 septembre, quand les patrouilles de la a• armée établirent fina­ lement le contact avec les hommes de la tête de pont de Salerne, Kesselring aban­ donna et se retira en direction du nord.. »

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