Raids de GB sur l'Italie (seconde guerre mondiale).

« Raids de G B sur l'Italie Il Bilan Malgré les 2000 km à parcourir au-encombraient les routes, renouvelant dessus d'un territoire hostile et le difficile ainsi le spectacle qu'avaient offert les rou­ franchissement des Alpes, les bombar- tes françaises en 1940, à l'époque de diers Whitley et Wellington de la RAF l'exode.

Rome, pourtant épargnée, connut accomplirent sur l'Italie, en 1940, plu- une épidémie de crises nerveuses.

sieurs raids importants.

En 1941 et en Au fur et à mesure du déroulement de la automne 1942, dans le cadre de la lutte guerre, la 15" armée de l'air américaine contre l'Axe en Afrique du Nord, des Stir- joignit ses efforts à ceux de la RAF.

Quand ling, des Halifax et des Wellington entre- l'Italie capitula, en septembre 1943, une prirent une autre campagne de bombar- grande partie du pays tomba aux mains dements contre les villes industrielles de des Alliés.

Les Américains menèrent alors l'Italie du Nord.

Gênes endura 6 raids et leurs raids à partir de bases situées en !ta­ Turin, 7.

En plein jour, 100 Lancaster lie.

attaquèrent Milan.

L'industrie de guerre La RAF avait montré la voie en affaiblis­ italienne perdit ainsi des avions, des véhi- sant sans cesse le moral italien depuis le cules et du carburant.

Dans les usines début de la guerre.

Les bombardements Pirelli de Milan, de grandes quantités de de 1943, 1944 et 1945 contribuèrent caoutchouc partirent en fumée.

Ces raids aussi à la destruction du potentiel indus­ eurent aussi un effet considérable sur le triel italien.

moral de la population italienne.

Lors de la première attaque aérienne lancée sur Turin, en 1940, les civils se ruèrent vers les abris, déjà occupés par des servants des batteries antiaériennes.

Après le second raid de l'automne de 1942, la moitié des habitants de Turin quittèrent la ville.

Les Génois en vinrent à redouter un bombardement tous les après-midi et prirent l'habitude de passer dans des tunnels même les nuits sans alerte.

Les voitures des riches particuliers. »