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CHARLEMAGNE (2 avril 742-28 janvier 814) Roi des Francs (768-814) ; empereur d'Occident (8OO-814) Fils aîné de Pépin le Bref et de Bertrade (ou Berthe au grand pied), Charles a vingt-six ans quand il succède à son père.

Publié le 23/10/2012

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CHARLEMAGNE (2 avril 742-28 janvier 814) Roi des Francs (768-814) ; empereur d'Occident (8OO-814) Fils aîné de Pépin le Bref et de Bertrade (ou Berthe au grand pied), Charles a vingt-six ans quand il succède à son père. Excepté par sa taille (peut-être 1,90 m), il n'est pas encore Carolus Magnus qui lui a valu son surnom de Charles le Grand ou Charlemagne. Cependant, il se distingue déjà par son intelligence, la fermeté de son caractère, son sens de l'organisation. En cette année 768, il partage avec son frère Carloman l'héritage laissé par Pépin. Il a été élevé à la royauté dans la ville de Noyon, Carloman à Soissons. La répartition des Etats que chacun gouverne a été bizarrement faite, juxtaposant dans les mêmes régions les pouvoirs des deux héritiers. C'est le cas de l'Aquitaine. Or, dès la mort de Pépin, une révolte y éclate, et Carloman refuse le soutien de Charles pour la réprimer. C'est la preuve du caractère impraticable d'un gouvernement à deux, mais aussi de la fragilité de la soumission des régions à l'autorité royale. Le décès prématuré de Carloman (771) résout la première difficulté: Charles prend possession de tous les territoires de son frère. Reconnu seul maître par les grands, il va s'appliquer à trouver une solution à la seconde: asseoir son plein pouvoir sur des bases solides tout en rétablissant l'unité du royaume franc. Qu'elle soit militaire, administrative, politique ou culturelle, l'?uvre immense de Charlemagne occupera sans relâche les quarante-trois années de son règne. Première intervention en Italie: Didier, roi des Lombards, menace les Etats que Pépin Le Bref avait donné à la papauté. Charlemagne accourt à l'aide du pape. Il assiège et prend Pavie (juin 774), f...

« sont massivement déportés, isolés dans différents Etats du royaume, convertis de force, définitivement matés (794-797).

En Bavière, les velléités d’indépendance sont durement réprimées. Le duc Tassilon à la tête des rebelles est capturé et enfermé à l’abbaye de Jumièges (788).

Annexée au royaume, toute la Germanie en augmente considérablement l’étendue mais aussi la difficulté d’en protéger les frontières.

A l’est, les raids répétés des Avars, redoutable peuple de nomades sillonnant les plaines de Pannonie (Hongrie), obligent à des ripostes musclées (791-796). Elles aboutissent à la destruction de leur forteresse, le « ring », et la prise d’un énorme butin qui servira à financer la politique intérieure de Charlemagne.

Au sud, la situation est inquiétante.

La menace permanente d’incursions sarrasines exige de nombreuses campagnes (795-801), avant la création de la marche d’Espagne, entre Pyrénées et Ebre.

Une première expédition se solde par un épisode malheureux, rapporté dans la Chanson de Roland .

A la prière du gouverneur de Saragosse, et pour secourir les chrétiens espagnols, Charlemagne prend personnellement le commandement de deux armées (778).

La première occupe Pampelune, la seconde Barcelone et Gérone, mais quoique réunies devant Saragosse elles ne peuvent s’emparer de la ville. Charlemagne décide de repasser les Pyrénées avant l’hiver.

Au défilé de Roncevaux, l’arrière-garde tombe dans une embuscade montée par des montagnards basques : Roland, comte de la marche de Bretagne, et nombre de ses compagnons y perdent la vie (15 août 778).

Sur les côtes, les coups de mains des Normands (Danois) fragilisent les frontières maritimes et forcent Charlemagne à se constituer une flotte plus efficace.

A l’intérieur, dans ce qui constitue la France et le noyau solide du royaume, seules la Bretagne celtique et l’Aquitaine résistent encore.

Malgré plusieurs campagnes, Charlemagne doit se contenter de la soumission temporaire des chefs bretons.

En revanche, il réussit à maintenir dans l’obéissance les Aquitains.

Pour ménager leurs tendances autonomistes, il fait de cette province un royaume particulier, sous l’autorité de son fils Louis, en 781.

Au nord, au sud, à l'est et à l'ouest, les frontières du royaume franc sont progressivement protégées par les territoires conquis et la création. »

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