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Charlemagne contre les Saxons Widukind et les siens résistent

Publié le 01/09/2013

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Depuis le Danemark, où il s'est réfugié et a reconstitué ses forces, Widukind lance une grande offensive. En s'ap-puyant sur le paganisme, qui constitue le ferment des diffé-rents peuples saxons, il par-vient à rassembler une armée importante, qui commence par massacrer les prêtres et les soldats francs, ainsi que les autochtones qui ont collaboré avec l'occupant. Les églises sont détruites, Willihad et Liudger doivent s'enfuir. Les rebelles mettent le feu à la for-teresse de Paderborn, enva-hissent la marche de Westpha-lie et la Hesse.

Tout est de nouveau à recom-mencer... Charlemagne ne se décourage pas pour autant et entreprend de porter un coup fatal à cette résistance en ras-semblant et en envoyant en Saxe une armée gigantesque. Mais la tactique des Francs est défaillante : ils sont vaincus en voulant attaquer des rebelles retranchés dans le Süntelge-birge, un massif montagneux

« poursuivent leur propre offen­ sive, conduits en Wihmodie par l'Anglo-Saxon Willihad -et - en Frise du Nord par Liudger.

Charlemagne s'occupe aussi d'organiser l'administration de ses conquêtes .

En 782, à l'as­ semblée de Lippspringe, il se LA TERRIBLE DÉFAITE DU SÜNTELGEBIRGE Lors de la grande offensive de 782, la cavalerie franque entreprend de poursuivre dans la montagne du Süntel les troupes saxonnes qui semblent fuir.

Elle s'encombre d'un lourd butin et ne parvient pas à charger efficacement lorsque l'adversaire fait subitement volte-face.

« Le camp des Saxons était placé sur le versant septentrional de cette montagne .

Théodoric établit le sien du même côté, et ses lieutenants, comme ils en étaient convenus avec lui, afin de pouvoir plus facilement tourner la montagne , restèrent campés sur la rive même de la Weser qu'ils avaient traversée .

Mais , ayant tenu conseil entre eux, ils craignirent de voir tous les honneurs de la victoire attribués au comte Théodoric s 'il prenait avec eux part au même combat.

En conséquence, ils décidèrent d'attaquer sans lui ; ( ...

) ils marchèrent à l'ennemi, non pas comme s'ils eussent affaire à des gens préparés à les recevoir, mais comme si déjà il n'eût plus fallu que poursuivre des fuyards », relatent les Annales royales.

Cette opération malheureuse fait de nombreuses victimes, parmi lesquels figurent d'éminentes personnalités proches de Charlemagne : le chambrier Adalgis, le connétable Giton, le comte du palais Worad.

C' est ce qui incite le roi à prendre personnellement la tête de l'armée.

rallie habilement les nobles saxons en les plaçant à la tête des comtés qu 'il vient de créer .

Une répression impitoyable Depuis le Danemark, où il s'est réfugié et a reconstitué ses forces, Widukind lance une grande offensive .

En s'ap­ puyant sur le paganisme , qui constitue le ferment des diffé­ rents peuples saxons, il par­ vient à rassembler une armée importante, qui commence par massacrer les prêtres et les soldats francs, ainsi que les autochtones qui ont collaboré avec l'occupant.

Les églises sont détruites , Willihad et Liudger doivent s'enfuir.

Les rebelles mettent le feu à la for­ teresse de Paderborn, enva­ hissent la marche de Westpha­ lie et la Hesse .

Tout est de nouveau à recom­ mencer ...

Charlemagne ne se décourage pas pour autant et entreprend de porter un coup fatal à cette résistance en ras­ semblant et en envoyant en Saxe une armée gigantesque .

Mais la tactique des Francs est défaillante : ils sont vaincus en voulant attaquer des rebelles retranchés dans le Süntelge­ birge , un massif montagneux qui se dresse au-dessus de la vallée de la Weser .

Les représailles n 'e n seront que plus dures .

Le souverain en personne prend les choses en main .

Il passe deux hivers en Saxe, profitant de ces pé ­ riodes pour installer des camps et des fortins propices aux interventions rapides .

Il fait également appel aux no­ tables locaux auxquels il a confié des responsabilités : ce sont eux qui dénoncent les partisans de Widukind .

Le souverain se montre impi­ toyable envers les rebelles qui tombent entre ses mains.

A Verden, il se fait livrer quatre mille cinq cents insoumis, qui, sur son ordre, sont aussitôt dé­ capités.

Il espère que ces exé­ cutions en masse serviront d'exemple, dissuaderont la résistance et ruineront l'in­ fluence de Widukind .

Mais les victimes sont érigées en mar­ tyrs par un peuple fier et obs­ tiné : dès que le terrible roi des Francs quitte la Saxe pour regagner son royaume, de nouveaux soulèvements se préparent.

Il faudra encore de nombreuses années à Charle­ magne pour en venir définiti­ vement à bout .. »

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