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Charles IX

Publié le 27/02/2008

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Un roi tourmenté Au lendemain de la paix de Saint-Germain, conclue par Catherine de Médicis, et du mariage du roi avec Elisabeth d'Autriche, on peut croire que le règne personnel de Charles IX, âgé de 20 ans, va réellement commencer. De fait, le roi s'intéresse aux combinaisons politiques. Par méfiance à l'égard de son frère, le duc d'Anjou, chef du parti catholique, il se rapproche des protestants et rappelle Coligny à la cour. Mais il ne tarde pas à trop subir l'emprise de l'amiral, pour qui il a une profonde vénération. Coligny conseille une grande entreprise susceptible de mettre fin aux luttes religieuses et de réconcilier les Français. Une intervention aux Pays-Bas permettrait de soutenir les «Gueux de mer», ces protestants qui se sont révoltés contre Philippe II, et d'affaiblir ainsi l'Espagne. En même temps, Charles IX accepte le principe d'un mariage entre sa soeur Marguerite et Henri de Navarre. Celui-ci se charge de l'action aux Pays-Bas. Après avoir signé une alliance défensive avec l'Angleterre en mars 1572, le roi autorise la levée de troupes huguenotes. Mais celles-ci sont battues à Mons par les Espagnols.

« VALOIS Charles IX LA VIE DU ROI 26 novembre 1570 / Charles IX et Elisabeth d'Autriche · les noces de Mézières Le 26 novembre 1570, à Mézières, Charles IX épouse l'archiduchesse Élisabeth d'Autriche, fille de l'empereur Maximilien Il.

Au printemps suivant, le sacre et l'entrée solennelle à Paris de la nouvelle reine de France seront l'occasion de célébrer une seconde fois l'événement, dans un extraordinaire déploiement de faste et avec force réjouissances.

E / lisabeth d 'Autriche , fille cadette de l'empereur M axim ilien Il, a fait son e ntr ée à Mézières dan s un coc he doré tiré par quatre fringants che­ vaux bais de Hongrie .

Le cor­ t ège de la blonde adolescente qui va bientôt devenir reine de France a été acclamé par la foule des Ardennais , rav is que l es noces so ient célé brées chez eux et non à Paris .

En fin de matinée, conformé­ ment à l'usage , les plénipo­ tentiaires français et autri­ ch iens font lect ure du contrat de mariage , rédigé le 14 jan­ vi er précédent , et du trait é sce llé par le urs souverains .

Ils s'expriment en latin , qui est alors la langue juridique , mais dan s un latin plus ou moin s german isé afin de pouv oir ê tre c ompri s par les repr ése n­ tant s de c h ac un d es partis .

Pui s, l'É lec te ur d e Trèves pré- sente la princes se É lisabeth à son futur époux et à sa belle ­ m ère au nom de l'E mpereur .

Charles I X , fort sat is fa it, s' incli­ n e cé ré m o nieu se ment.. »

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