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Charles Quint et la Réforme

Publié le 06/11/2012

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charles quint

La réforme fut donc bel et bien un élément perturbateur dans le règne de Charles Quint : Se

développant à partir de Luther, elle atteint une position populaire et noble qui se traduit par des divisions

politiques aussi bien qu’évangéliques pour enfin se heurter au rêve d’une unité chrétienne de Charles Quint.

Cette réforme était forcément lié à l’empire de Charles Quint et obligé de se mêler à sa politique vu qu’elle a

atteint des horizons bien plus larges qu’une simple réforme évangéliques. Elle fut donc un combat important

pour l’empereur et son empire bien qu’elle annonce irrémédiablement la chute du pouvoir ecclésiastiques

par la suite. Le rôle suprême de Charles Quint aura donc été de veiller sur la chrétienté et de la protéger

contre les infidèles. Et il conjura ainsi son fils pour que la religion chrétienne reste dans son empire : " Ne

cesse jamais de respecter la religion. Dans ces États, renforce la foi catholique dans toute sa pureté.

Considère les lois du pays comme chose sacrée et inviolable ; et si, plus tard, tu nourris le désir de chercher

la paix dans une vie retirée, puisses-tu avoir un fils auquel transmettre le sceptre avec autant de joie que je

le fais en ce jour. «

charles quint

« dernier répond avec la Bulle de l’Antichrist et en brûlant un exemplaire.

Le 3 janvier 1521, luther est excommunié.

Ainsi, la foi inébranlable de Charles Quint et son rêve d’unité chrétienne se voit perturbé. L’empereur étaant un fervent défenseur de la papauté, il ne peut accepter un tel affront.

Ce qui au début était dans le cadre ecclésiastiques se retrouve dans un cadre politique.

Charles Quint se retrouve alors confronté à ces réformes malgré lui.

On peut voir ainsi que reforme et empire sont intimement liés.

Charles Quint n’a plus le choix : la religion devient un problème à la même hauteur que ces querelles avec Francois 1er.

Cette réforme entrai^ne alors une rencontre entres les deux concernés, Luther et Charles Quint, lors de la diète de Worms. La diète de Worms le 26 mai 1521 donne la parole à Luther face à Charles Quint et à toute la noblesse Allemande.

Cette diète est symboliquement l’affront entres l’empereur et la réforme et montre aussi la politique de l’empire qui s’étand jusqu’à la religion.

En effet, normalement, l’excommunication entraîne l’extradition vers Rome mais les princes allemands avaient obtenu de Charles Quint lors de l’élection de juin 1519 le serment qu’aucun allemand ne pouvait être proscrit sans avoir pu se défendre personnellement.

C’est frédéric le Sage qui propose que Luther se présente à la diète sur les réformes des institutions impériales à Worms.

L’affaire « Luther » devient donc une affaire d’Etat puisqu’on refuse de la reconnaître comme relevant seulement de Rome et de la Papauté.

Mais on peut penser qu’il y avait une certaine curiosité de la part de Charles Quint mêlée à sa diplomatie qui l’a poussé à cette diète : il faut dire que malgré le respect de la religion de l’empereur, les thèses Luthériennes remportèrent un grand succès par la clarté de sa doctrine mais aussi une certaine prédisposition à l’Allemagne à cause de ses divisions politiques depuis le concile de Constance. Au terme des trois jours, Luther ne se rétracte pas et retourne à Wittenberg sous sauf conduit impérial.

Lors de l’édit de Worms, Luther s’adresse presque à tout l’empire qui est venu l’écouter.

Il soutient devant Charles Quint ses thèses et les démontre.

Suite à cette diète, Charles Quint a respecté sa parole en donnant un oratoire à Luther, mais ce dernier est quand même mis au ban de l’empire, Charles Quint garde sa foi en la papauté et annonce Luther comme un hérétique avec interdiction de lire ses livres.

Cependant, un problème juridique apparu car cette décision n’avait pas été voté à l’unanimité par la diète mais seulement validé par Charles Quint.

On pense aujourd’hui que c’est parce que « l’affaire Luther n’était que secondaire à la diète et dans l’esprit de Charles Quint (guerre contre la France en Navarre et en Italie,…).

Mais non-unanimité montre bien les divisions religieuses qui se mêlent aux divisions. »

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