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en quoi la réforme a-t-elle été un véritable élément perturbateur pour Charles Quint durant son règne ?

Publié le 10/09/2013

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charles quint

Charles Quint, élu empereur du Saint Empire Germanique en 1519, peut voir son règne tel une monarchie

absolue, c'est-à-dire réunir ses sujets son l’unité chrétienne dont il fut un fervent défenseur tout au long de sa

vie. « Cujus regio, ejus religio « : La religion dans son sens commun relie les individus entre eux par le biais

de rites et de croyances, or en ce qu’elle ordonne une communauté, la religion quelle qu’elle soit est

porteuse d’un modèle de société ; et c’est ce que le règne de Charles Quint essaye d’apporter à son peuple.

Cependant, le règne de l’empereur correspond à la naissance en Allemagne du Luthéranisme : c’est

l’affirmation de la réforme catholique qui avait déjà débuté par le schisme occidental de 1377 à 1417 qui

marquait le déclin du pouvoir ecclésiastique. Ainsi le luthéranisme mené par Martin Luther démontre une

détermination à réformer la religion catholique qui entraîne ainsi la naissance du protestantisme. L’empereur

Charles Quint, quant à lui, a toujours dirigé sa foie vers la papauté dont il reste le long de son règne un grand

serviteur. Parmi ses nombreux héritages, la foie catholique est certainement celui qu’il n’a jamasi laissé de

côté. Cependant, sous son règne naît ce paradoxe : Charles Quint doit faire face à une réforme alors qu’il

rêve d’une unité chrétienne. Ainsi, en quoi la

réforme a-t-elle été un véritable élément perturbateur pour Charles Quint durant son règne ? S’il est vrai

que le duel entre Charles Quint et Luther ébranla l’empire, il faut aussi ajouter que la réforme fut tout aussi

bien populaire que noble, et pour finir qu’elle se heurte au rêve d’une monarchie absolue.

charles quint

« dernier répond avec la Bulle de l’Antichrist et en brûlant un exemplaire.

Le 3 janvier 1521, luther est excommunié.

Ainsi, la foi inébranlable de Charles Quint et son rêve d’unité chrétienne se voit perturbé. L’empereur étaant un fervent défenseur de la papauté, il ne peut accepter un tel affront.

Ce qui au début était dans le cadre ecclésiastiques se retrouve dans un cadre politique.

Charles Quint se retrouve alors confronté à ces réformes malgré lui.

On peut voir ainsi que reforme et empire sont intimement liés.

Charles Quint n’a plus le choix : la religion devient un problème à la même hauteur que ces querelles avec Francois 1er.

Cette réforme entrai^ne alors une rencontre entres les deux concernés, Luther et Charles Quint, lors de la diète de Worms. La diète de Worms le 26 mai 1521 donne la parole à Luther face à Charles Quint et à toute la noblesse Allemande.

Cette diète est symboliquement l’affront entres l’empereur et la réforme et montre aussi la politique de l’empire qui s’étand jusqu’à la religion.

En effet, normalement, l’excommunication entraîne l’extradition vers Rome mais les princes allemands avaient obtenu de Charles Quint lors de l’élection de juin 1519 le serment qu’aucun allemand ne pouvait être proscrit sans avoir pu se défendre personnellement.

C’est frédéric le Sage qui propose que Luther se présente à la diète sur les réformes des institutions impériales à Worms.

L’affaire « Luther » devient donc une affaire d’Etat puisqu’on refuse de la reconnaître comme relevant seulement de Rome et de la Papauté.

Mais on peut penser qu’il y avait une certaine curiosité de la part de Charles Quint mêlée à sa diplomatie qui l’a poussé à cette diète : il faut dire que malgré le respect de la religion de l’empereur, les thèses Luthériennes remportèrent un grand succès par la clarté de sa doctrine mais aussi une certaine prédisposition à l’Allemagne à cause de ses divisions politiques depuis le concile de Constance. Au terme des trois jours, Luther ne se rétracte pas et retourne à Wittenberg sous sauf conduit impérial.

Lors de l’édit de Worms, Luther s’adresse presque à tout l’empire qui est venu l’écouter.

Il soutient devant Charles Quint ses thèses et les démontre.

Suite à cette diète, Charles Quint a respecté sa parole en donnant un oratoire à Luther, mais ce dernier est quand même mis au ban de l’empire, Charles Quint garde sa foi en la papauté et annonce Luther comme un hérétique avec interdiction de lire ses livres.

Cependant, un problème juridique apparu car cette décision n’avait pas été voté à l’unanimité par la diète mais seulement validé par Charles Quint.

On pense aujourd’hui que c’est parce que « l’affaire Luther n’était que secondaire à la diète et dans l’esprit de Charles Quint (guerre contre la France en Navarre et en Italie,…).

Mais non-unanimité montre bien les divisions religieuses qui se mêlent aux divisions. »

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