Devoir de Philosophie

Charles V fait construire la Bastille Saint-Antoine

Publié le 05/09/2013

Extrait du document

La Bastille est un gigantesque château fort rectangulaire, de soixante-six mètres sur trente et de vingt-quatre de hauteur. Ses murs, épais de trois mètres à la base et de quatre-vingts centimètres au som­met, enserrent quatre, puis huit, grosses tours rondes, reliées entre elles par un che­min de ronde qui fait le tour complet de l'édifice. C'est la plus importante forteresse militaire de l'époque. Au-delà des courtines formant ter­rasses, un bastion triangulaire s'avance, tel un éperon, à l'est, vers le faubourg Saint-Antoine. Un fossé, large de vingt-cinq mètres et profond de huit mètres, entoure l'en­semble.

LES HUIT GROSSES TOURS

Chacune des huit tours de la Bastille porte un nom différent. Il y avait, partant de l'angle sud : « la tour de La Bazinière «, devant son nom à un trésorier de l'Épargne de Louis XIII, qui y fut enfermé ; les tours de « La Bertaudière « et de « La Liberté «, faisant face à l'angle de la rue Saint-Antoine ; la tour e du Puits «, endommagée vers 1430 par une explosion de poudre et celle dite « du Coin « au nord, qui servirent de prisons aux détenus de basse extraction. « La tour de la Chapelle « doit son nom à l'oratoire qui s'y adossera plus tard ; « la tour du Trésor« accueillera l'or entassé par Sully. La huitième portait le nom de tour « de la Comté «.

 

« Hugues Aubriot - auquel on doit également l'édification du Petit-Châtelet, du pont-au­ Change et du pont Saint­ Michel - , est chargé d'en diri­ ger la construction et pose la première pierre le 22 avril 1370 .

Les travaux, considé­ rables , vont durer douze ans.

Aubriot fera les frais de sa diligence à exécuter les ordres du roi.

Accusé d'impié­ té pour avoir rendu des enfants juifs à leurs familles, il est emprisonné à la Bastille , en 13 81, alors que la construc­ tion n'est pas encore termi­ née .

Quant à Charles V, il est mort l'année précédente sans avoir pu en contempler l'achèvement.

La Bastille est un gigantesque château fort rectangulaire, de soixante-six mètres sur trente et de vingt-quatre de hauteur.

Ses murs , épais de trois mètres à la base et de quatre­ vingts centimètres au som­ met, enserrent quatre, puis huit, grosses tours rondes , reliées entre elles par un che­ min de ronde qui fait le tour complet de l'édifice .

C'est la plus importante forteresse militaire de l'époque .

Au-delà des courtines formant ter­ rasses, un bastion triangulaire s'avance, tel un éperon , à l 'est, vers le faubourg Saint­ Antoine .

Un fossé, large de vingt-cinq mètres et profond de huit mètres , entoure l'en­ semble .

Assiégée, la Bastille capitule une première fois ! Chose étonnante pour un bâtiment militaire de cette taille, seuls un capitaine et une dizaine d 'hommes en armes sont affectés à la Bastille .

Pour utiliser au mieux l'abri que représente un tel ouvrage , on décide de s'en servir également de magasin royal.

C'est ainsi qu'y sont remisés des ton­ neaux de poudre, des canons mais aussi des mil ­ liers de piques et de halle­ bardes, qui, le cas échéant, peuvent ,à tout moment , être distribués aux Parisiens .

Tout au long de son histoire , la forteresse sera assiégée .

Car celui qui tient la Bastille, dit-on , a Paris à ses pieds .

Le premier à y trouver refuge est André d'Épernon .

En 141 3, ce prévôt des mar­ chands, bourguignon , qui a embrassé la cause des Anglais , s'y retranche.

Mais c'est sans peine qu'il en est délogé quelque s jours plus tard par les Parisiens .

Une préfiguration symbolique de ce qui se passera par la suite, puisque à chaque assaut la Bastille va toujours capituler ! Cinq ans plus tard, en 1418 , les Anglais par­ viennent enfin à s' emparer de la capitale.

Le jeune dau­ phin, le futur Charles VII, se réfugie à la hâte dans la forteresse .

li parvient à s'échapper en utilisant « la porte des Champs », discrè ­ te poterne que son père Charles VI s'est obstiné, contre l'avis de la municipa­ lité, à préserver pour l'usage royal.

Les Anglais, eux, vont LES HUIT GROSSES TOURS Chacune des huit tours de la Bastille porte un nom différent.

Il y avait, partant de l'angle sud : « la tour de La Bazinière », devant son nom à un trésorier de !'Épargne de Louis XIII, qui y fut enfermé ; les tours de « La Bertaudière » et de « La Liberté », faisant face à l'angle de la rue Saint-Antoine ; la tour « du Puits », endommagée vers 1430 par une explosion de poudre et celle dite « du Coin » au nord, qui servirent de prisons aux détenus de basse extraction .

« La tour de la Chapelle » doit son nom à l'oratoire qui s'y adossera plus tard ; « la tour du Trésor » accueillera l'or entassé par Sully .

La huitième portait le nom de tour « de la Comté ».

camper seize ans dans la capitale .

Pendant tout ce temps , ils vont tenir la Bastille, qui , faute d'entre­ tien, va se délabrer un peu plus chaque jour .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles