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Chypre de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 15/01/2019

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Reprises en 1988. au lendemain de l’élection de Georges Vassiliou à la présidence de la République, les négociations entre les communautés grecque et turque sont suspendues en 1990 par Rauf Denktash. le dirigeant de la République turque de Chypre du Nord (RTCN, reconnue seulement par Ankara), partisan du maintien de deux États plutôt que d’une réunification qui signifierait, selon lui, le retour de la domination grecque. Cependant, les efforts entrepris à la suite de la guerre du Golfe par les États-Unis et l’ONU pour aboutir à une paix globale au Proche-Orient, qui inclurait la question chypriote, favorisent la relance des pourparlers. Sous l’impulsion de Boutros Boutros-Ghali, les Nations unies soumettent en octobre 1992 un nouveau plan, proposant la création d’un État bizonal et bicommunautaire, le retour de quelques réfugiés grecs dans le Nord et la rétrocession à leurs propriétaires d’une partie des terres occupées depuis 1974 par l’armée turque. Mais, estimant que ce projet limite l’autonomie de la communauté

 

turque, Denktash rompt les négociations. De son côté, Vassiliou. qui accepte le plan de l’ONU, doit faire face à l’opposition d'une fraction de la communauté grecque, qui juge ces propositions insuffisantes. C’est dans ce contexte que le candidat de centre droit Glafcos Cléridès, qui a fait campagne sur l’idée que ce plan doit être une base de négociations et non de règlement, remporte l’élection présidentielle en février 1993. L’ONU tente alors de relancer le processus de paix en soumettant aux deux parties l’adoption, préalable à tout règlement global, de mesures destinées à

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