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Cléopâtre se bat pour l'Égypte

Publié le 10/08/2014

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en rupture complète avec celle de ses prédécesseurs. Bien que du sang grec coulât dans ses veines, les partisans d'Auguste l'appelaient avec mépris « l'Égyptienne «. Ils n'avaient cependant pas tout à fait tort. Jusque-là, les sou­verains lagides avaient gou­verné l'Égypte à distance, de­puis Alexandrie. Le reste du pays représentait pour eux un capital à dilapider, et ils ne se privaient pas de piller les trésors de la civilisation des pharaons pour embellir leur splendide métropole, qu'ils ne quittaient qu'excep­tionnellement. Quant à la langue des Égyptiens, ils ne prenaient même pas la peine de l'apprendre. Mais aux «rois d'Alexandrie« succède la «reine d'Égypte «: Cléo­pâtre rompt avec trois siècles de silence et choisit d'être une souveraine responsable. Elle apprend l'égyptien et cherche à s'assurer le soutien des provinces.

 

La reine mène une politique analogue dans le domaine de la religion. Elle restaure les rites pharaoniques, prati­quement délaissés par les Ptolémées. Ce retour aux rites ancestraux se manifeste notamment lors de la nais­sance de Césarion, célébré comme « Ptolémée-Césarion-Horus, fils de César-Amon et de Cléopâtre-Isis «. Preuve de l'intelligence politique de la reine, elle tient à ce que ce fils né à Rome soit un jour re­connu comme égyptien par ses sujets.

« reine.

Une passion naît, qui va durer quinze ans et qui se­ ra fatale au couple.

Une fois éteinte la cabale montée par ceux qui chan- tent les louanges d'Octave, le futur empereur Auguste, les historiens ont redonné sa jus­ te dimension à l'action politi­ que de la dernière des Ptolé­ mées.

Quant à César, il ne porta jamais de jugement négatif sur la politique me­ née par Cléopâtre en Égypte .

Cette politique est en effet en rupture complète avec celle de ses prédécesseurs .

Bien que du sang grec coulât dans ses veines, les partisans d'Auguste l'appelaient avec mépris «!'Égyptienne».

Ils n'avaient cependant pas tout à fait tort.

Jusque-là, les sou ­ verains lagides avaient gou­ verné l'Égypte à distance, de­ puis Alexandrie .

Le reste du pays représentait pour eux un capital à dilapider, et ils ne se privaient pas de piller les trésors de la civilisation des pharaons pour embellir leur splendide métropole, qu'ils ne quittaient qu'excep­ tionnellement.

Quant à la langue des Égyptiens, ils ne prenaient même pas la peine de l'apprendre.

Mais aux «rois d'Alexandrie» succède la «reine d'Égypte»: Cléo­ pâtre rompt avec trois siècles de silence et choisit d'être une souveraine responsable.

Elle apprend l'égyptien et cherche à s'assurer le soutien des provinces .

La reine mène une politique analogue dans le domaine de la religion.

Elle restaure les rites pharaoniques, prati ­ quement délaissés par les Ptolémées.

Ce retour aux rites ancestraux se manifeste notamment lors de la nais­ sance de Césarion, célébré comme «Ptolémée-Césarion­ Horus, fils de César -Amon et de Cléopâtre-Isis».

Preuve de l'intelligence politique de la reine, elle tient à ce que ce fils né à Rome soit un jour re­ connu comme égyptien par ses sujets.

Ce souci permanent du des­ tin de l'Egypte, non seule­ ment distingue Cléopâtre de ses ancêtres, mais va aussi la conduire vers une fin aussi inéluctable que tragique .. »

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