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COMMENT ASSOCIER PRATIQUES CULTURALES ET RESSOURCES GÉNÉTIQUES DES PLANTES DANS UNE PERSPECTIVE D’AGRITURE DURABLE ?

Publié le 25/04/2025

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« COMMENT ASSOCIER PRATIQUES CULTURALES ET RESSOURCES GÉNÉTIQUES DES PLANTES DANS UNE PERSPECTIVE D’AGRITURE DURABLE ? INTRODUCTION Binjour à tout le monde, nous savons qu’actuellement la population mondiale ne cesse de croître et que les défis environnementaux s'intensifient, notre agriculture fait face à un dilemme majeur : comment nourrir l'humanité tout en préservant notre planète ? Les pratiques agricoles intensives, caractérisées par l'utilisation massive de pesticides, montrent aujourd'hui leurs limites, tant sur le plan écologique que sanitaire.

Nous sommes de plus en plus dépendant aux produits phytosanitaires tels que les fongicides.

Face à ces enjeux, les agriculteurs et les scientifiques cherchent des solutions plus durables.

C'est dans ce contexte qu’il serait intéressant de se demander Comment associer pratiques culturales et ressources génétiques des plantes dans une perspective d'agriculture durable ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons d'abord comment la sélection génétique permet de développer des variétés résistantes, puis nous étudierons l'importance de combiner différentes pratiques culturales, et enfin nous analyserons comment le greffage représente une solution technique prometteuse. Partie 1 : La sélection génétique, un outil majeur pour la résistance aux maladie La sélection génétique est un pillier fondamental pour développer une agriculture plus durable. Prenons l'exemple du pommier, qui est l'une des cultures les plus traitées en France.

Le pommier est particulièrement vulnérable à un champignon responsable de la tavelure.

Cette maladie nécessite actuellement jusqu'à 25 traitements aux pesticides par saison, dont 15 à 20 sont des fongicides.

Ce qui est juste énorme ! Face à ce défi, la recherche génétique a permis une avancée majeure.

En effet les chercheurs ont réussi à développer des variétés naturellement résistantes.

Celle-ci a été obtenue grâce à l'intégration d'un gène spécifique, issu d'une espèce sauvage.

Dans notre exemple nous savons qu’actuellement 80% des variétés cultivées sont porteuses du gène Vf, obtenu par croisements successifs avec une espèce sauvage.

Ce gène leur confère une résistance naturelle à la maladie.

Les résultats sont conséquents puisqu’en 2004, sans mesure préventive, 66,4% des fruits étaient atteints par la tavelure, ce taux a été réduit à 30,2% grâce à l'utilisation de ces variétés résistantes. Ce travail de sélection, qui a nécessité plusieurs années, permet aujourd'hui de réduire considérablement l'utilisation de fongicides tout en maintenant une production commerciale viable. Partie 2 : La combinaison des pratiques culturales Cependant, la génétique seule ne suffit pas.

L'agriculture durable repose sur la complémentarité des méthodes.

Les pratiques culturales jouent un rôle essentiel dans la prévention des maladies.

De cette façon plusieurs techniques peuvent être combinées : le ramassage des feuilles mortes qui hébergent les agents pathogènes, l'association de différentes variétés dans un même verger pour créer une barrière naturelle contre les maladies, et l'utilisation raisonnée de produits biologiques comme le souffre et le cuivre En prenant l’exemple du pommier, nous avons pu observé que différentes variétés présentent des niveaux de sensibilité variables à la tavelure.

Cette différence naturelle peut être exploitée en associant ces variétés dans les vergers.

Les résultats sont significatifs : dans les parcelles associant variétés sensibles et résistantes, le taux de fruits.... »

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