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Comment les MONTAGNARDS organisent-ils le pouvoir ?

Publié le 27/02/2008

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Les membres de la Commune de Paris, très démocrates, sont aidés par les sociétés populaires (Jacobins, Cordeliers) et par les chefs des faubourgs. Ils veulent que Paris continue à diriger la Révolution. Les députés démocrates à la Convention s'appellent Montagnards, parce qu'ils siègent sur les bancs élevés. Leur origine sociale est très variée. Beaucoup sont des bourgeois : Danton, Robespierre, Collot d'Herbois, Tallien, Marat, le peintre David. Lazare Carnot est un capitaine du génie ; Fouché et Billaud-Varennes sont d'anciens ecclésiastiques ; Grégoire est un évêque constitutionnel ; le vicomte de Barras et le duc d'Orléans, (Philippe-Égalité) sont des nobles. Danton, ministre de la Justice, est d'abord le vrai chef de la République.

« Le terme de Montagnard est le nom donné aux députés de l'Assemblée législative connus pour leurs opinionsextrémistes, et siégeant sur les plus hauts bancs de l'Assemblée.

Représentant environ une centaine de députés,sur 749, les Montagnards sont d'origines sociales très diverses : idéalistes sincères ou aventuriers, professionslibérales, aristocrates ralliés à la Révolution ou prêtres défroqués.

Ils ne forment jamais un groupe homogène, niorganisé.

Dépourvus de programmes économique et social, ils n'ont pas pour objectif de supprimer la propriété, maisreprésentent les intérêts de la moyenne bourgeoisie qui sont maintenant liés à ceux de la Révolution.

Parmi lesMontagnards les plus célèbres on retrouve Barras, Fouché, Camille Desmoulins, Fabre d'Eglantine, ou Saint-Just,mais les grands chefs sont trois députés de Paris : Robespierre, Danton et Marat.

La trahison de Dumouriez, après labataille de Neerwinden, le 18 mars 1793, est compromettante pour les Girondins qui perdent la majorité à laConvention.

Ils tentent de riposter en s'attaquant aux plus vulnérables des Montagnards, Hébert et Marat, mais cesont ces derniers qui sortent vainqueurs de la lutte.

La victoire de la Montagne représente celle des sans-culottesparisiens sur le bourgeoisie provinciale.

Après l'élimination de la Gironde, le 2 juin 1793, avec l'aide des Jacobins, laMontagne voit grossir ses rangs par le ralliement de certains Girondins et d'hommes du centre.

Cependant certainsde ses membres commencent à se déchirer, jusqu'à former le complot qui aboutit à sa chute, le 27 juillet 1794.

Leparti se scinde alors en deux fractions, de force numériquement égale.

Les 105 " montagnards réacteurs " sont ceuxqui frayent la voie à l'Etat-nation directorial.

Les 100 " derniers montagnards ", au contraire, demeurent fidèles auprogramme de l'an II.. »

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