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Commission Brabazon (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Commission Brabazon (seconde guerre mondiale). Plan Pionnier de l'aviation britannique et ancien Ministre de la Production aéronautique, Lord Brabazon reçut pour tache en 1942 de définir les orientations de l'industrie aéronautique civile après la guerre. La commission Brabazon fut très active en 1942 et 1943, mais son rôle historique couvre une période beaucoup plus vaste, allant des derniers jours de l'Imperial and British Airways, juste avant la guerre, à la mise en service de la génération britannique des avions de ligne à turboréacteurs, tel le Comet I De Havilland, qui décolla sous les couleurs de la BOAC en mai 1952. Avant son anoblissement, l'homme politique conservateur J. T. C. MooreBrabazon succéda, pendant une brève période, au fantasque Lord Beaverbrook dans les fonctions de Ministre de la Production aéronautique. Il améliora l'organisation du service mais, comme il restait impopula...

« Commission Brabazon Il Résultats Il est difficile de chiffrer les réalisations de la commission Brabazon en avançant le nombre d'avions produits et en compa­ rant les pertes et les profits de J'aviation civile.

Mais on peut au moins reconnaître qu'en donnant la priorité aux moteurs â réaction, la commission a préparé la voie â deux types d'avion qui eurent une nom­ breuse descendance.

Ce fut d'abord le Viscount.

qui utilisait des turbines pour actionner J'hélice, puis le Cemet qui était un turboréacteur «pun>.

Le Viscount entra en service en 1953, dans la British European Airways, et le Cemet accomplit son premier vol com­ mercial en mai 1952 sous les couleurs de la BOAC (British Overseas Airways Cor­ poration).

Entre la mise au point des nou­ veaux appareils et les réunions de la com­ mission, une ahurissante décennie s'était écoulée.

Au cours de la guerre, la subordination de la BOAC au Transport Command de la RAF avait fait l'objet d'un débat passion­ né.

Ce n'est qu'en avril 1947 que l'avia­ tion civile eut son propre ministère, d'abord dirigé par le Vicomte Swinton puis, après les élections générales, par Lord Winster.

On doit â ce dernier la loi sur l'aviation civile qui instituait la natio­ nalisation de l'industrie aéronautique.

Pour survivre, cette industrie avait un besoin urgent de nouveaux avions.

Entrèrent alors en jeu les recommanda­ tions de la commission Brabazon.

Tandis que le gouvernement autorisait provisoi­ rement l'usage d'avions démodés, tels que le Lockheed Constellation sur les lignes transattantiques, ou de bombar­ diers ou d'hydravions convertis en appa­ reils civils, on redoubla d'ardeur pour ache­ ver le premier Cemet 1 qui sortit en 1947.

Brabazon le destinait au transport rapide du courrier.

On le remodela pour en faire un avion capable d'effectuer des vols transatlantiques avant de le transformer enfin un moyen-courrier.

Il avait une vites­ se de croisière de 800 kilomètres â l'heu­ re; son plafond était de 13 000 métres et il pouvait transporter trente-six passagers.

A la suite des catastrophes aériennes qui se produisirent entre mai 1953 et mars 1954, on retira les Cemet 1 du service.

Une ombre s'abattit alors sur l'industrie aéronautique britannique.

Seules, les per­ formances du Cemet IV parvinrent â la chasser à partir de 1958.

Mais, sans la commission Brabazon, il est douteux que des appareils si révolution­ naires aient pu si vite sortir d'usine et dé­ coller.. »

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