Composition mutations urbaines géographie

« français est le seul en Europe  à être autant marqu é par la place exceptionnelle de sa capitale   : en   comparaison Lyon,est sept fois moins peupl é,alors que c'est la seconde ville de France. Malgr é des   ann ées de tentatives de d écentralisation pour r éduire son importance, Paris poss ède la majorit é des   fonctions de commandement dans de nombreux domaines. Par exemple, le pouvoir politique,les   lieux de d écision  économique,les m édias,la recherche scientifique,la cr éation artistique, la vie   intellectuelle etc. La disposition des r éseaux de transport renforce ce ph énom ène, Paris  étant un hub   europ éen, c'est  à dire un point o ù se regroupent toutes sortes de communications, gr âce  à ses deux   a éroports internationaux. Cette puissance est aussi accentu ée par la mondialisation puisque Paris   est l'une des rares villes globales ayant un rayonnement mondial, avec New York, Londres et Tokyo.

  On pense donc moins  à pr ésent  à affaiblir son pouvoir m ême si une question de r éé quilibrage des   pouvoirs est encore d'actualit é. La position de la capitale fran çaise entra îne des cons équences. En effet, les m étropoles   r égionales repr ésentent un poids modeste en comparaison avec celle ci. Mais malgr é cela, elles   r éussissent quand m ême  à avoir un r ôle au niveau national. Elles sont des acteurs dynamiques  à   l'origine de politiques de d éveloppement  économique. Elle dominent et structurent les territoires au   niveau r égional. Les territoires qui les entourent b énéficient de la pr ésence de services rares   (universit és,CHU,lieux culturels etc), de commerces sp écialis és, d'activit és économiques innovantes,   des emplois, de la p ériurbanisation des r éseaux de transports de ces m étropoles. Ces m étropoles   ont aussi besoin de renforcer leurs attractivit é, par exemple avec la r énovation des centres­villes   (Confluence  à Lyon par exemple), pour faire face  à Paris, mais aussi  à cause de la concurrence   entre les m étropoles. Elles souhaitent renforcer leurs fonctions internationales, et d évelopper la   recherche et les activit és de hautes technologies.  La m étropolisation en France est donc in égale   puisque Paris domine les m étropoles, mais aussi puisque les espaces ruraux sont en marge de cette   derni ère. La m étropolisation cr éé  donc des in égalit és, puisque ces espaces ruraux n'ont pas acc ès   par exemple aux services sup érieurs qui ont besoins d'interagir avec des services urbains, ont un   nombre de commerces et services r éduit, et ne peuvent pas b énéficier du r éseaux de transports   fran çais facilement. Pour finir, se pose aussi le probl ème des fractures urbaines. En effet, nous pouvons voir qu'il y a   de plus en plus de contrastes socio­spaciaux au sein des villes   : les populations les plus ais és   peuvent se permettre de de choisir leur lieu d'habitation (centre ville,banlieue pavillonnaire,p ériurbain   proche) tandis qu' à l'inverse, les classes sociales les plus modestes sont exclues de ces quartiers   recherch és puisque le co ût des logements y est trop  élev é. Ils sont donc contraints d'habiter les   anciens quartiers d égrad és, des grands ensembles de banlieue des ann ées 1960 et les zones   p ériurbaines  éloign ées. Il y a donc une fracture socio6spatiale, puisque certains quartiers sont   occup és d'habitants  à difficult és sociales (ch ômage, probl ème de logement, de sant é,faibles   qualifications et mobilit é) tandis que les r ésidences ferm ées ais ées se d éveloppent et se rependent   de plus en plus, surtout en r égion parisienne et dans le Sud de la France. Pour rem édier  à ces fractures, depuis la fin des ann ées 1970, une politique de la ville a  été   instaur ée, celle ci ce centrant sur les quartiers en difficult és. Elle a pour but de lutter contre les   ph énom ènes d'exclusion des populations urbaines d éfavoris ées. En France, on compte 750 zones   urbaines sensibles (4,4 millions d'habitants)   . Parmi ces zones, nous trouvons des zones franches,   qui re çoivent des aides pour la cr éations de nouveaux emplois.  Dans 2500 quartiers, l’ État et les   collectivit és s'associent avec des contrats urbains de coh ésion sociale. Un programme national de  . »