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Conception gaulienne

Publié le 01/01/2015

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Dm d'Histoire Ce texte est un extrait des Mémoires de guerre de Charles de Gaulle. Il est issu de Le Salut (1944-1946), qui est le troisième tome des Mémoires de guerre. Publié en 1959, cet extrait expose la victoire de la France libre. En effet, au lendemain de la guerre, l'objectif du général de Gaulle est précis, il faut rassembler les français pour reconstruire la cohésion nationale. C'est alors que la constitution de 1946 instaure la IVème république. Ainsi, dans ce texte, de Gaulle évoque le rôle de l'Etat au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : un Etat en tant qu'acteur économique et sociale majeur. De quelle manière Charles de Gaulle a-t-il reconstruit le rôle de l'Etat au lendemain de la guerre ?

« modernisation «   sera créé  pendant cette m ême ann ée.

  » Le   Commissariat au Plan est confi é à Jean Monnet, qui a pour but de fixer   les objectifs  économiques  à atteindre pour 5 ans. C’est un moyen d’aide   à  la reconstruction du pays.         Ensuite, toujours dans le domaine  économique, l’Etat encourage la   croissance en finan çant de nombreux projets   : « (…) qu’il y faut des   d épenses et des travaux   » l.17­18   ; «   financer lui­m ême les   investissements les plus lourds   » l.21­22. L’Etat investit beaucoup dans   des autoroutes, des a éroports modernes (Orly, Roissy) ou encore dans   l’ électrification des voies de chemin de fer.   Enfin, la s écurit é sociale est l’une des autres principaux axes de la   conception gaullienne.           Un Etat providence est mis en place afin d’intervenir dans le   domaine social. Il s’agit de garantir le bien  être aux populations, et cet   Etat providence va influencer le syst ème de la S écurit é sociale cr éé e en   France en 1945   :   «   L’ann ée 1945 voit (…)  étendre  à des domaines   multiples le r égime des assurances sociales. (… ) en sera   obligatoirement couvert.

  » l.37­38. La S écurit é sociale a en effet pour   fonction de prot éger les travailleurs et les familles contre les «   risques   sociaux   ».  Puis, en 1947, face  à une France d étruite, des HLM sont construits   rapidement pour accueillir du monde. De Gaulle fait r éférence   implicitement  à cela l.27   : «b âtir l’avenir   ».  Finalement, en 1950, nous avons affaire  à la cr éation du SMIG (salaire   minimum interprofessionnel garanti)   :   «   (…) disparait l’angoisse, aussi   ancienne que l’esp èce humaine, que la maladie, l’accident, la vieillesse,   le ch ômage faisaient peser sur les laborieux.

  » l. 38­40. Charles de   Gaulle  évoque bien  évidemment la notion de SMIG dans cette phrase  . »

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