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Côte d'Ivoire de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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histoire

L’élection présidentielle de 1995, tenue après la mort de Félix Houphouët-Boigny. se solde par la victoire - contestée - d’Henri Konan Bédié qui recueille plus de 95 % des voix. Avec un taux de participation de 56 %, ce scrutin est en effet boycotté par l’opposition. Les législatives de

 

1995 et les élections municipales de

 

1996 ne font que confirmer cette absence de pluralisme : le Parti démocratique de Côte d’ivoire (PDC1, ex-parti unique) reste hégémonique au Parlement (147 sièges sur 168) et dans les communes (158 sur 196). Après une période de tension avec les institutions financières internationales, la Côte d’ivoire retrouve l’aide des principaux bailleurs de fonds : la dette extérieure globale est réduite, et 80 % du service de la dette est annulé par

 

le Club de Paris. Les performances économiques sont bonnes : depuis 1995, on assiste à une nette reprise économique avec une balance commerciale excédentaire (croissance des exportations en volume et en valeur des produits primaires [bois, cacao, produits pétroliers et café]), ainsi qu’une production de gaz en forte progression pour répondre aux besoins des centrales thermiques et à la consommation d’électricité. Le défi

 

que doivent relever les dirigeants ivoiriens est l’insertion de leur pays dans le peloton des nouveaux pays industrialisés (NPI). Mais la crise financière de 1997 entraîne une forte concurrence des pays asiatiques rendus plus compétitifs après la dépréciation de leurs monnaies. Le pari est d’autant plus difficile à gagner que le degré d’ouverture de l'économie ivoirienne la rend dépendante de l’évolution des cours des matières premières sur le marché mondial. Un nouveau programme d'ajustement structurel (1998-2000) est signé avec le Fonds monétaire et la Banque mondiale pour maintenir le taux de croissance au minimum à 7 %, pour réduire le déficit courant extérieur et pour éliminer le déficit

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