Cours La Monarchie Consitutionnelle
Publié le 09/11/2012
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civile du clergé. On a de grande maladresse car cette constitution a été la source d'une division profonde
de l'opinion publique française. Elle a tourné dans le camps opposé un banc de l'opinion française qui
était d'abord favorable. Elle durcit à l'extrême les positions des partisans de la révolution.
Elle consiste à une nouvelle organisation de l'Église en France, nouveau statut pour mettre l'Église
catholique représentant l'immense majorité des français, au service de la nation révolutionnaire, en faire
un auxiliaire de la révolution tout comme dans l'ancien régime l'Église avait été l'auxiliaire de la
monarchie. Pas perspective de laïcité, de séparation de l'Église et de l'Etat, mais de l'intégrer pour qu'elle
serve de support intellectuel et morale auprès de l'opinion publique. Sauf que cette tentative a échouer.
Le point qui cristallise les réactions du clergé et une bonne part des catholiques c'est le serment de
fidélité à la nation et de l'obéissance à la constitution que l'on demande au clergé, parce qu'une grande

«
logiquement et nécessairement les autres prérogatives de souveraineté ( pouvoir de la guerre, de lever
l’impôt, de nommer les serviteurs de l’État).
La loi se définit : « c’est un acte à portée générale et impersonnelle et à valeur suprême ».
La souveraineté signifie la supériorité absolue dans la hiérarchie des autorités et dans le pouvoir de
décision.
Son indépendance et de se soumettre aux seules règles qu’il accepte.
Celui qui peut prendre
la décision à valeur suprême et incontestable peut tout faire.
Fin du 16ième, jean Bodin (théoricien) qui a
concentré la souveraineté dans le pouvoir de faire la loi.
La fonction législative comporte 4 étapes :
- l’initiative
- délibération
- l’adoption du projet (vote par une assemblée, une sanction par une autorité personnelle)
- la promulgation (par décret) il confère la valeur obligatoire de la loi.
- (la publication) tant qu’un texte n’est pas publié, il n’est pas opposable.
En 1789 la plupart de ces étapes ont été confiée à l’assemblée nationale, mais le roi a aussi été associée
à l’adoption de la loi.
1) L’assemblée nationale
• une assemblée unique : l’un des 1ers débats en 1789 pour savoir si une ou
deux chambres (bicaméral) , les partisans du système bicaméral = plus modérés représenté par Mounier,
influencés par le modèle anglais :une chambre pour représenter la nation, et une autre chambre pour
représenter les riches et les anciens nobles, pour la transition de l’ancien au régime à ce nouveau
système.
Les partisans de la chambre unique au nom de l’unité de la nation pour ne pas faire renaître la
noblesse, l’aristocratie ancienne.
Ces derniers l’emportent, il s choisissent comme nom : le CORPS
LEGISLATIF.
• constitué de députés désignés au suffrage censitaire : on prévoyait un mandat court de 2 ans.
Election
au suffrage censitaire indirect (et non comme aujourd’hui suffrage universelle directe).
Ce système
d’élection exclu les gens les plus pauvres qui ne peuvent pas payer l’impôt cens, ctd les citoyens passifs,
et ceux qui pouvez payer sont appelé citoyen actif, mais système indirect car les citoyens actifs élisent un
collège restreint de grand électeurs qui élisent le député.
Condition pour être citoyen actif : payer le cens
ce qui exclu 1/3 du corps électoral.
Pour êre électeur de second degré (collège restreint), il faut payer un
cens, qui porte sur l’exclusion de 40% du corps actif.
Pour faire partie du corps des éligibles (pour être
député) il faut disposer d’une propriété, ce qui donne 20% des citoyens actifs sont éligibles.
On établit un lien étroit direct entre le droit de vote et l’éducation civique, et aussi un lien entre la liberté
politique dans l’ordre de la cité et l’aisance matérielle qui passe par la possession d’une certaine
propriété.
Pourquoi ? On considère que pour être réellement libre, l’électeur ne doit pas être sous influence, donc
on a choisi un système électoral qui excluait les paysans, servants, pour éviter a pression au niveau
politique des plus riches.
Autre raison ; au ce méfit du débordement anarchique du peuple, des
allégeances monarchiques et aristocratiques de certaines couches populaires qui reste accroché par
habitude à la monarchie.
Dernière raison : la pensée des lumières, élitisme qui pensent que la masse
n’est pas capable tout de suite de biens discerner la voix de leur bonheur, le pouvoir doit être réservé à
une minorité éclairée, d’où le suffrage censitaire.
• elle assure l’essentiel des fonctions législatives :
-l’initiative des lois, c’est l’A.N.
qui est responsable de l’ordre du jour,
- elle discute et vote la loi, ce qui constitue bien l’ensemble des fonctions législatives, mais elle ne le fait
pas de façons exclusives.
Ce n’est qu’un décret et non pas une loi car pour qu’il soit une loi, il faut la
sanction royale, donc le roi participe à la fonction législative..
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