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Croatie de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 15/01/2019

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croatie

La mort de Tito et la grave récession qui touche la Yougoslavie ont pour conséquence la résurgence d’un fort mouvement nationaliste en Croatie.

 

Ce dernier exerce une influence grandissante en raison de la crainte qu’inspire la montée en puissance de la Serbie de Slobodan Milosevic. Aussi les premières élections libres d’avril 1990 voient-elles la victoire des nationalistes du HDZ (Communauté démocratique croate), dont le chef, Franjo Tudjman, est élu à la présidence de la République. Réclamant la transformation de la Fédération en une Confédération, les nouveaux dirigeants croates apportent leur soutien aux Slovènes. Redoutant que cette évolution n’aboutisse à un retour au régime oustachi (dont ils avaient été les victimes entre 1941 et 1945), les Serbes de Krajina, (région de Croatie où, installés à partir du xviie siècle afin de défendre la frontière de l’Autriche-Hongrie contre l’Empire ottoman, ils sont majoritaires) proclament en

croatie

« d'abord les Musulmans, ce dernier appuie cependant la création d'une République croate en Herzégovine et tente de s'entendre avec le Serbe Milosevic en vue d'un partage de la Bosnie.

Mais l'opposition d'une grande p�rtie des Croates de Bosnie, de l'Eglise catholique, majoritaire en Croatie, et des Nations unies, qui le menacent de sanctions économiques, le contraint à se rapprocher des Musulmans, avec lesquels il signe en mars 1994 un accord qui instaure une Fédération croato-musulmane en Bosnie.

Celle-ci doit former avec la Croatie une Confédération.

Peu après, il conclut un cessez-le-feu général avec les Serbes de Krajina, qui apparaît comme un premier pas vers une solution politique.

La Croatie obtient alors la reprise des aides, bloquées depuis 1993, de l'Union européenne et de la Banque mondiale.

Mais ce changement d'orientation ne peut éviter, en mai 1994, la scission, au sein du HDZ, de l'aile gauche, dirigée par Stipe Mesic, le dernier président de la Yougoslavie, qui, dénonçant le rôle de Tudjman dans le conflit bosniaque et le caractère autoritaire du régime, rallie l'opposition.. »

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