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Devoir : Quels sont les facteurs de l’émancipation des femmes en France entre le XIXème et le XXème siècle ?

Publié le 25/03/2023

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« Sujet : Quels sont les facteurs de l’émancipation des femmes en France entre le XIXème et le XXème siècle ? L’émancipation de la Femme est toujours un sujet d’actualité mais qui remonte à la Révolution française.

Les idées d’égalités prônées par les Philosophes des Lumières et retranscrites par les révolutionnaires ne se sont pas réalisées entièrement et le droit de la femme a peu à peu disparu.

On peut citer l’ouvrage de l’Olympe de Gouges de 1791, qui rappelle les promesses d’égalités dans la Déclaration de la Femme et de la Citoyenne.

L’émancipation peut être définie comme un acte juridique qui soustrait de manière anticipée, un mineur à la puissance parentale.

Dans notre cas, vu le Code Civil de 1804 caractérise les femmes de mineur éternel qui passe de l’autorité de son père à celle de son mari, on peut dire par extension que l’émancipation de la Femme est le fait d’affranchir l’autorité de l’Homme, de sa domination, de sa tutelle, de sa servitude. Quels sont les facteurs de l’émancipation des femmes en France à partir du XIXème jusqu’au XXème siècle ? Nous verrons ensemble successivement les trois principaux l’émancipation des Femmes : l’éducation, la guerre et l’économie. facteurs de Le début de l’éducation de la Femme est le fruit de plusieurs problèmes sociaux et politiques.

En effet, elle est mise en place pour premièrement remonter les salaires des ouvriers car la place de ces derniers dans les usines étaient compromises par les femmes qui étaient fortement engagée parce que leurs salaires étaient moins élevés que celui des hommes.

La seconde raison de la mise en place de l’éducation féminine est la lutte de la IIIème République contre l’Église.

Le gouvernement cherche à trouver le moyen de séparer les deux pouvoirs dans une société où plus de la moitié des filles reçoivent une éducation religieuse.

La mise en place de la Loi de Jules Ferry, le 28 mars 1882 rendent obligatoire l’enseignement primaire pour les garçons et les filles de 6 à 13 ans, ce qui met en place le concept de la laïcité.

L’éducation mène aussi les femmes à s’émanciper car elles sont peu à peu poussées à travailler dans certains domaines.

On note que l’éducation ménagère prend un tournant au début du XXème siècle en éduquant les femmes aux principes et métiers de l’éducation, du soin, de l’hygiénisation et de la puériculture.

Ainsi, les métiers d’institutrices, infirmières et d’autres métiers dans le domaine du soin apparaissent avec du recul comme la porte d’entrée des femmes vers l’égalité.

De plus, la loi évolue à la même période, lorsque la loi du 13 juillet 1907 leur permet de disposer librement de leur salaire.

Enfin, l’éducation pendant l’entre-deux-guerres et à la sortie de la Seconde Guerre mondiale oriente l’éducation de la Femme vers les métiers du domaine tertiaire.

La loi évolue encore vers l’émancipation de ces dernières en modifiant le régime légal du mariage du couple en se mariant sans contrat, dès lors les femmes peuvent gérer leurs biens propres et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.

En conclusion de cette partie, nous avons vu que l’éducation de la femme n’est pas dans le but de permettre l’égalité entre deux sexes, toutefois, l’éducation a permis peu à peu à la femme d’entrer sur le marché du travail et au fur à mesure les lois leur ont permis de s’émanciper principalement au niveau de leur apport économique dans la société.

De plus, les préjugés qui prônaient l’infériorité de la femme ont été peu à peu démonter comme faux lors des deux guerres mondiales que nous verrons dans la deuxième partie, et ont d’accélérer l’évolution de l’éducation féminine dans le supérieur. Les guerres mondiales ont également permis l’émancipation de la Femme car elles ont dû remplacer les hommes partis au combat lors de la guerre totale de 1914 à 1918.

Ces travaux effectués par les femmes dans les usines ont permis de démontrer qu’elles aussi avaient les mêmes capacités que les hommes et donc leur place dans le monde du travail.

Les « munitionnettes » apparaissent comme le premier mouvement féministe qui prône l’égalité entre les hommes et les femmes.

Cependant, il est vrai que la Première Guerre mondiale n’a pas réellement eu d’impact sur le taux de femme active.

En effet, en 1911, 7 217000 femmes travaillaient contre 7 231000 en 1921, ce qui montre seulement une très légère augmentation du nombre de femmes actives après la guerre. La Seconde Guerre mondiale a eu un impact différent de la Première.

Cette dernière était davantage idéologique.... »

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