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D'une république à l'autre (1848-1880) - Histoire

Publié le 10/11/2012

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histoire

Albert De Broglie est un partisan convaincu du régime parlementaire. Avant même le vote des 14/16

lois constitutionnelles, le départ de Thiers a facilité l'évolution dans ce sens : Mac Mahon n'a jamais usé

du droit de défendre sa politique devant les députés. Alors que la restauration paraît impossible, les

succès bonapartistes lors d'élections partielles font craindre un retour de l'Empire. Le ralliement de la plus

grande partie des députés républicains à une ligne modérée permet un rapprochement des centres sur la

question du régime. Cette conjonction autorise l'adoption, non pas d'une constitution, mais des lois

constitutionnelles de 1875 (30 janvier 1875

: vote de l'amendement Wallon : « Le président de la République est élu à la majorité absolue des

suffrages par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Il est nommé pour sept

ans. Il est rééligible. « ; celle du 24 février organisant le Sénat, celle du 25 février organisant les pouvoirs

publics et celle du 16 juillet qui traitait des rapports des pouvoirs publics). Ces loi fondent la République

en droit et définissent une république parlementaire. Elles confient le pouvoir législatif à deux

assemblées, la Chambre des députés et le Sénat, alors que le pouvoir exécutif revient au président de la

République, élu pour sept ans par les deux chambres réunies en Assemblée nationale, et aux ministres

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« la pression populaire, et Louis Blanc (démocrate), font proclamer « le droit au travail ».

Ainsi, le décret du 25 fév de Louis Blanc engage le gouvernement à « garantir l’existence de l’ouvrier par le travail ».

Pour concrétiser ce droit, des Ateliers nationaux sont créés le 26 fév pour donner de l’emploi aux 184 000 chômeurs parisiens.

C’est un secours d’urgence, qui ressemble plus à une action de charité traditionnelle, pour éviter l’explosion sociale.

Les ouvriers sont occupés à des travaux de terrassements ferroviaires notamment, reçoivent une rémunération (2 F par jour, presque un salaire).

Et pour la 1e fois, un gvt légifère en matière sociale : journée de travail limitée à 10 h à Paris, 11h en province, abolition du livret ouvrier. 2.

LA FÊTE RÉVOLUTIONNAIRE Ces mesures sont prises dans un climat de révolution.

A Paris, on voit se multiplier les réunions dans les clubs, les salons, les sociétés organisées par socialistes à Paris.

Les idées socialistes sont diffusées par les journaux à un sou : le Populaire de Cabet, l’ami du peuple de Raspail … En province, on plante des arbres de la liberté.

Dans les campagnes, l’effervescence révolutionnaire vire plus à la jacquerie : on se révolte contre ce qui rappelle l’Ancien Régime: les forêts de l’Etat sont envahies par des paysans, les châteaux incendiés.

Les républicains veulent aussi « éduquer » le peuple, notamment par l’image.

Le gouvernement organise un concours au printemps 48 et demande à plusieurs artistes de proposer une représentation de la République.

La République doit être représentée par une femme et doit être forte (corpulente, massive et musclée).

Mais au delà de ces points communs, 2 options (icono) : – Une république libérale et bourgeoise : ref à la République de Cambon : république qui maîtrise la force du peuple représentée par le lion et protège le travail (la ruche).

Est légaliste (marbre noir de la DDHC). La République de Cambon se présente comme une allégorie somme toute classique, accompagnée de nombreux attributs.

Elle brandit des mains serrées, symboles de concorde, audessus des tables de la Constitution, surmontées du triangle égalitaire.

L’arc-en-ciel est un symbole de fraternité.

La ruche, également symbole de fraternité et de travail, est complétée par la force du lion.

Le drapeau tricolore permet d’identifier la République française. – Une république plus populaire voire plus révolutionnaire : celle de Cornu coiffée du bonnet phrygien, symbole de la liberté et de la subversion.

Celle de Daumier, république nourricière et éducatrice, une forte femme aux seins lourds, fréquemment interprétée par les contemporains comme une Charité. Le signe placé à droite en bas par l’artiste offre une clef interprétative supplémentaire.

La double patte d’oie inscrite dans un cercle et trois points disposés en triangle appartiennent au vocabulaire compagnonique. La République occupe la même fonction que la Mère des compagnons : elle nourrit, abrite, protège et instruit ses enfants (Philippe Poirier). Il n’y eu pas de premier prix, car il est difficile de trancher entre ces alternatives. B.

L’échec de la république « sociale » et le retour à l’ordre 1.

L’ÉLECTION DE L’ASSEMBLÉE CONSTITUANTE Le gouvernement provisoire doit faire face à : 2/16. »

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