L'enracinement de la république de 1848 à 1914 (histoire)

« avec des droits nouveaux comme l’abolition de la peine de mort, de l’esclavage, droit à l’éducation primaire gratuite. Malheureusement ce climat de république sociale est de courte durée.

Le gouvernement provisoire à mis en place des ateliers nationaux.

Ceux-ci doivent donner du travail aux chômeurs, des travaux publics leur été proposé.

Leur travail leur rapporte deux francs par jours. Cependant les partisans de l’ordre sont contre ces mesures car cela coûte cher et ce n’est pas libéral.

Le 21 juin 1848 l’assemblée décide de dissoudre les ateliers nationaux.

Cela pousse les ouvriers parisiens à la révolte le 24juin 1848, c’est la république qui doit mener la répression.

IL y a 1500 fusillés sans jugement et 11000 condamnés à l’emprisonnement ou à la déportation en Algérie.

Tocqueville dans souvenirs rédigé en 1858 nous expose son regard sur cette insurrection ouvrière.

Pour lui c’est une sorte de guerre servile mais qui est différente des autres évènements de ce genre car son but n’était pas de changer la forme du gouvernement mais plus de changer l’ordre de la société.

Pour les ouvriers l’image qu’à laissé cette république avec la dissolution des ateliers nationaux n’est pas l’image qu’il se faisait de la république.

Cette république n’est plus la leur.

Ces journées conduisent le régime à une évolution conservatrice et marque la rupture entre le monde ouvrier et les élites républicaines. En 1848 les ruraux sont en majorité ils sont les grands bénéficiaires du suffrage universelle.

De plus ils sont pour la majorité contre la révolte parisienne mais surtout ils sont conservateurs.

Un candidat apparait Napoléon III le neveu de l’empereur.

IL est apprécié grâce à son nom tout le monde connait Napoléon il bénéficie donc du prestige de son nom.

Les monarchistes mais aussi les républicains vont se rallier à lui en pensant qu’il serait influençable et qu’on pourrait le manipuler facilement.

Il est élu avec 74 % et devient président de la république. Napoléon III se révèle être différent, il veut manipuler c’est pour cela qu’il fait des voyages en province.

Le président sous le second empire n’est pas rééligible mais il veut garder le pouvoir. Louis Napoléon renverse facilement le régime lors du coup d’état du 2 décembre 1851 et proclame l’empire l’année suivante.

Dès son coup d’Etat il met en place un régime très autoritaire. Les contrôles policiers sont constants, en 1858 une loi permet d’emprisonner toute personne qui aurait déjà été auparavant condamné ! La presse est aussi contrôlée il y a une censure féroce. Sur toute les mairies on efface la devise ‘’liberté, égalité, fraternit钒 .Napoléon III gouverne seul.

La bourgeoisie se satisfait du retour à l’ordre, il va de même pour le clergé qui peut renforcer son influence notamment dans l’enseignement.

L’armée conforte son pouvoir.

Les paysans ont une amélioration de leurs revenus ils disent que l’empereur se préoccupe plus de leur sort que le gouvernement de la IIe république. Dans cette première partie nous avons pu comprendre dans quel climat s’était instauré la IIe république , quelles sont les raisons pour lesquelles elle n’a pas subsisté mais aussi qu’elle sorte de régime lui a succédé.

Cette deuxième partie nous permettra d’étudier l’époque de la période libérale du second empire jusqu’au début de la IIIe république.

Pour cela nous verrons d’une part la fin du second empire et d’autre part les débuts difficiles de la IIIe république. II-La mise en place d’un nouvel empire A partir de 1860 l’empereur perd certains soutient du régime à cause de décisions en matière de politique extérieure.

IL perd notamment les paysans et les industriels à cause de son accord pour le traité du libre échange qui abolit les taxes douanières pour favoriser le commerce entre la France et l’Angleterre .

La guerre en Italie qui se fait au détriment du pape lui fait perdre le soutien de l’Eglise.

Napoléon III essaie donc de se retrouver des alliés il prend donc des mesures.

Le corps législatif peut désormais avoir l’initiative des lois, d’interpeler les ministres.

Les ministres eux deviennent responsables devant les assemblées.

Le second empire. »