Devoir de Philosophie

Egypte de 1990 à 1994 : Histoire

Publié le 15/01/2019

Extrait du document

egypte

Au début des années quatre-vingt-dix, l’Égypte a retrouvé la position centrale quelle occupait au sein du monde arabe avant 1979. Sur le plan intérieur, elle reste cependant largement prisonnière des évolutions esquissées durant la décennie précédente.

 

Une position centrale retrouvée

 

Après avoir été réadmise en mai 1989 au sein de la Ligue arabe, dont le siège regagne Le Caire dès mars 1990, l’Egypte affiche sa volonté de resserrer les liens interarabes mais est d’emblée confrontée aux conséquences de la crise du Golfe. Lors de la première réunion

 

de la Ligue arabe au Caire, en août 1990, l'Egypte prend la tête d'une

egypte

« --· -·_,..

__ _ __ _ _ PAYS DU MONDE 1990-1994 lA percée du islamisru esr d eve nue la principale mmace pour le pouvoir en place, qui a choisi la répression.

Ci-dessus: un procès inrenli d rrenre-deux islamisru, au Caire.

©Jean-Claude Aunos-Gamma Un État miné par l'islamisme En dépit des dividendes perçus pour sa p�sition durant la crise du Golfe, l'Egypte connai"t toujours une situation économique préoccupante.

Certes, elle bénéficie en 1991 d'une aide financière importante de la part des pays occidentaux et des États du Golfe, et sa dette est partiellement annulée.

Mais elle se soumet en échange aux mesures d'ajustement draconiennes du FMI.

La baisse du niveau de vie de la - ----- ------ population , déjà durement touchée par la crise que traverse le pays, génère des troubles sociaux.

Sans en être la seule cause, la situation économique favorise la montée de l'islamisme.

Malgré la victoire du parti au pouvoir aux élections parlementaires de novembre­ décembre 1990, boycottées par l'opposition, et celle du président Hosni Moubarak à l'issue du référendum d'octobre 1993, le régime en place est menacé.

Contesté par l'ensemble des partis non inféodés au pouvoir, il fait face depuis 1990 à une radicalisation de l'opposition islamiste.

Celle-ci recourt de plus en plus aux méthodes terroristes, contre la communauté copte, mais aussi contre le pouvoir.

Aussi l'état d'urgence est-il reconduit en juin 1991, et la répression se durcit.

Certaines régions, notamment la moyenne Égypte, connaissent un véritable état de guerre.

À compter d'octobre 1992, les mouvements islamistes adoptent une nouvelle stratégie et multiplient les attentats contre les touristes étrangers, atteignant ainsi l'une des principales sources de revenus du pays.

Par ailleurs, en juin 1992, des militants fondamentalistes assassinent Farag Foda, ligure de proue du courant laïque égyptien.

Les plus hautes autorités de l'Etat ne sont pas épargnées, comme l'illustre l'attentat auquel échappe de justesse le ministre de l'Intérieur, gravement blessé, en aoOt 1992.

Pour autant, le président Moubarak ne manifeste aucune intention de négocier avec les islamistes, tenus à l'écart du projet de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles