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El-Derr, temple du premier jubilé de Ramsès II

Publié le 16/10/2013

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En dehors des précurseurs comme Champollion, qui firent des relevés du temple d'El-Derr au XIXe siècle, c'est encore à Gaston Maspero que l'on doit le premier relevé systématique de l'édifice, menacé d'être immergé huit mois sur douze par la construction du petit barrage d'Assouan. Chargé de ce travail, l'Anglais A. M. Blackman publia en 1913 au Caire The Temple of Egypt dans la collection du Service des Antiquités « Les temples immergés de Nubie «. Lors de la construction du grand barrage dans les années 1960, le temple d'El-Derr fut déplacé sur le nouveau site d'Hamadah.

« CHAMPOLLION ET SUCCESSEURS En dehors des précurseurs comme Champollion, qui firent des relevés du temple d'El-Derr au XIX• siècle, c'est encore à Gaston Maspero que l'on doit le premier relevé systématique de l'édifice, menacé d'être immergé huit mois sur douze par la construction du petit barrage d'Assouan.

Chargé de ce travail, /'Anglais A.

M.

Blackman publia en 1913 au Caire The Temple of Egypt dans la collection du Service des Antiquités « Les temples immergés de Nubie ».

Lors de la construction du grand barrage dans les années 1960, le temple d'El-Derr fut déplacé sur le nouveau site d'Hamadah.

symétriquement.

On recon­ naît d'autres dieux, tels le bé­ lier Khnoum, à qui le roi offre une petite image de Maât, ou Ptah recevant du vin des mains du souverain.

Les princes royaux sont eux aussi représentés.

On en re­ cense huit, d'ailleurs relevés par Champollion lui-même : Amonherkhepechef, Nében­ kharou, Sethmouia, Rames­ sou, Khaemouaset, Parahe­ rounemef, Montouherkhepe­ chef et peut-être Méryamon.

Ailleurs, ce sont neuf prin­ cesses qui sont figurées : Bak­ mout, Néfertari, Nebettaouy, lsis-nefret, Henouttaouy, Ne­ semmout, etc.

Les scènes du fond sont plus directement liées à la célébra­ tion du jubilé royal, puis­ qu'elles montrent des dieux comme Amon-Rê et Rê-Hora- khty faisant don du symbole de la fête heb au souverain Selon Christiane Desroches­ Noblecourt dans Le Secret des temples de Nubie, Ramsès se serait inspiré pour ces décors des transformations réalisées par Thoutmosis IV dans le tem­ ple voisin d'Hamadah.

Les annales des dieux a uelques marches don­ nent ensuite accès à la se­ conde salle hypostyle, simple­ ment constituée de six piliers carrés disposés sur deux ran­ gées dans l'axe de la porte.

Seshat, la déesse de l'écriture, y accueille le roi, lui offrant à son tour le signe de la fête.

Ailleurs, c'est Amon-Rê qui procède de même.

Plus loin, on trouve une scène qui figure aussi dans le tem­ ple de millions d'années de Ramsès Il à Thèbes Ouest (Ra­ messéum) : Thot, le magistrat des dieux, écrit le nom du pharaon sur les feuilles d'un perséa en présence de Ptah, maître des jubilés .

Cette ima­ ge symbolise la longévité du règne du pharaon et son en­ registrement dans les annales des dieux.

Dans une autre scè­ ne, Ramsès Il offre une petite déesse Maât à Amon-Rê ac­ compagné de sa parèdre Mout et d'une forme divinisée de sa propre personne.. »

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