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Emirats arabes unis de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Les résultats économiques de la fédération des sept Émirats arabes unis (EAU) restent bons malgré les fluctuations du cours du pétrole. La part des hydrocarbures dans la richesse nationale ne cesse de baisser (moins du tiers du PIB), au profit des activités non pétrolières, dont 75 % relèvent du secteur privé. Les EAU résistent mieux aux fluctuations du marché pétrolier grâce à la diversification. Le système bancaire de la Fédération est développé, et ses avoirs à l’étranger sont importants : 200 milliards de dollars environ gérés pour moitié par l’ADIA (Abu Dhabi Investment Authority) et rapportant annuellement 7 à 10 milliards de dollars de dividendes. Les deux « locomotives » de l’économie de la Fédération sont les émirats d’Abu Dhabi et de Dubaï. Le premier poursuit ses investissements dans la pétrochimie avec le complexe géant de Ruwais, la raffinerie de pétrole en joint-venture avec le Pakistan, le projet pétrochimique en joint-venture avec la Chine, ou encore la prise de

 

participation de 25 % dans le projet Boréalis. Soucieux d’acquérir le savoir-faire occidental, l’émirat propose désormais aux investisseurs étrangers des formules dites de « build own operate » pour la construction, par exemple, de l’usine de dessalement couplée avec une centrale thermique à Tawila-2. Des accords de compensation liés aux contrats d'armement sont passés : les fournisseurs, notamment français (au premier rang pour les matériels et les équipements), doivent investir sur

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