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En Quoi La Colonisation A-T-Elle Eu Une Influence Majeure Sur Le Monde ?

Publié le 11/08/2012

Extrait du document

Les réactions de métropoles : des évolutions limitées  Pour rétablir l’ordre : utilisation de la répression. Dispersion par la force des manifestations comme à Amritsar en Inde (doc.2 p.38) où l’armée britannique tire sur la foule. Des représailles sur des villages entiers, exécutions sans jugement des meneurs lors des révoltes. Les leaders nationalistes sont plusieurs fois emprisonnés et contraints à la clandestinité.  Des tentatives de réformes. La GB ouvre des négociations avec le parti du Congrès et accorde une certaine autonomie à l’Inde en 1935. Elle donne l’indépendance à l’Egypte tout en conservant le contrôle du canal de Suez. La France est incapable de mener des réformes, en effet le projet Blum-Violette d’accorder la citoyenneté à 20 000 musulmans algériens est rejeté face à l’opposition des colons.     A la fin des années 30, tous les facteurs qui conduiront à la décolonisation sont déjà en place. La 2ème GM aura un effet accélérateur sur le phénomène.

« Administration indirecte.

Ces colonies ont le statut de protectorat : Etat théoriquement indépendant mais placé sous protection d'une puissance européenne.

Maintiendu souverain de l'administration locale mais ils sont soumis aux ordres des représentants de la métropole.

Ce mode d'administration domine dans l'empire anglaismais la Tunisie et le Maroc sont aussi des protectorats.Cela montre deux conceptions différentes de la politique coloniale entre la France et la GB.

La GB privilégie l'association : des institutions locales qu'elles cherchentà associer au gouvernement colonial.

La doctrine officielle de la IIIème République en France vise à l'assimilation (doc.4 p.21) : inculquer aux indigènes la langue,la culture, les valeurs de la métropole afin d'en faire, un jour, des citoyens.La GB laisse les colonies de peuplement accéder à une très large autonomie en créant le statut de dominion : 1 gouvernement, 1 parlement élu, seule la politiqueextérieure dépend de la GB.

Ce statut est octroyé au Canada, à l'Australie, à la Nouvelle Zélande et à l'Afrique du Sud mais le pouvoir appartient à la populationblanche.

À part dans les dominions, ce sont la métropole et ses représentants qui détiennent le pouvoir politique Les indigènes sont considérés comme des sujets : pas de droit de vote, pas de liberté politique.

Dans l'empire français, le code de l'indigénat est en vigueur jusqu'en1946.

Des infractions, des interdictions ne concernent que les indigènes : interdiction de circuler de se réunir, de quitter son village… L'ordre colonial impose des devoirs aux colonisés mais ne leur reconnaît pas de droit Par contre des devoirs.

Des impôts spécifiques pour financer administration et équipements du territoire + service militaire Les colonisés n'ont pas de droit civique ni de liberté individuelle et publique.

Ce sont des sujets dont on attend soumission et obéissance. Une domination économique Une économie au service de la métropoleDes réservoirs de matières premières et de produits tropicaux (doc.3 p.41).

Exploitation de gisements : fer, phosphate en Algérie, or diamants en Afrique du Sud,pétrole des Indes Néerlandaises.

Constitution de grands domaines agricoles : caoutchouc, cacao, coton, café.Essor des productions destinées à l'exportation vers la métropole.

Peu ou pas d'industrialisation des colonies.

Des investissements pour équiper les régions les plusrentables + construction de ports, de voies ferrées pour permettre les exportations.Enrichissement de la métropole : des produits bruts à bas prix tandis qu'elle fournit des produits manufacturés, au prix qu'elle souhaite en l'absence de concurrence. Pillage des ressources et les colonies sont spécialisés dans la fourniture de quelques produits d'exportations. Cette exploitation désorganise les économies localesDans de nombreuses colonies, les indigènes sont dépossédés des meilleures terres au profit des colons : ex.

2 millions d'hectares en Algérie.

Ils sont repoussés vers lesmontagnes + on leur impose de mettre en place des cultures destinées à l'exportation = déclin des agricultures vivrières ce qui entraîne sous-alimentation etmalnutrition.La construction des infrastructures, le travail dans les plantations, dans les mines s'effectuent en recourant au travail forcé : travail non rémunéré et sous la contrainte.Des conditions de travail et une mortalité effroyables sur certains chantiers : voir la construction du Congo Océan (doc.3 p.29 et doc.3 p.33)Les impôts et le manque de terres obligent les indigènes à travailler pour des salaires de misère pour les colons.

Une main d'œuvre sous-payée et souvent maltraitée. Dans les colonies, coexistence de deux économies : un secteur moderne, exportateur, rentable grâce au pillage et à l'exploitation de la main d'œuvre / une économielocale en difficulté.

Les colonies sont dotées d'ouverture vers l'extérieur mais dans l'intérêt des colons et selon les besoins de la métropole. Une domination sociale et culturelle Des sociétés très inégalitairesA part dans les colonies de peuplement, les Européens sont très peu nombreux dans les colonies (doc.1 p.32).

La plupart vivent dans des villes fondées par lespuissances coloniales ex.

New Dehli, Dakar, Nairobi… des fonctionnaires, des commerçants, des professions libérales…Les villes coloniales sont souvent situées sur des sites portuaires vers lesquels convergent les voies de communication terrestre.

Des villes sur le modèle occidental(doc.2 p.27) : place, cathédrale, café, opéra… où les « blancs » vivent à l'européenne (doc2 p.33)Les colonisés vivent dans des villages sous-équipés et isolés.

Mais par manque de terres et par la croissance démographique due aux progrès médicaux : situation desurpopulation.

Pendant l'entre-deux-guerres : exode rural, urbanisation des populations.

Mais dans les villes, ils vivent dans quartiers distincts de ceux des Européens+ apparition des premiers bidonvilles.La société coloniale est marquée par la ségrégation raciale particulièrement visible dans les villes.

Celle-ci est officialisée en Afrique du Sud par la mise en place del'Apartheid à partir de 1913 : stricte séparation entre blancs et gens de couleur qui n'ont aucun droit, pas de liberté.

Dans toutes les colonies : des sociétés à deux vitesses où les indigènes sont l'objet de mépris et en situation d'infériorité, en raison de leur appartenance raciale(doc.5 p.

27). La « mission civilisatrice »Action sanitaire et médicale des Européens : création d'hôpitaux, de dispensaires, des campagnes de vaccination, de lutte contre les épidémies.

Mais le personnel, lesinfrastructures réservés aux indigènes sont très insuffisants ex.

12 hôpitaux dans les années 30 pour l'ensemble de l'AOF.

La médecine européenne a permis l'entréedans la transition démographique à partir des années 20 : forte croissance naturelle car baisse de la mortalité tandis que la natalité se maintient à un niveau élevé.Aggravation des problèmes de subsistance + exode rural.Mise en place par la métropole d'un réseau d'écoles primaires mais la scolarisation ne concerne qu'une minorité des colonisés ex.

15% en AOF, en Algérie + desécoles, des programmes différents pour les enfants européens et les indigènesPar cet effort de scolarisation des indigènes, les colonisateurs poursuivent plusieurs objectifs.

En faire une main d'œuvre plus efficace grâce à une instructionminimale : langue française, quelques notions de calcul.

Les convaincre des bienfaits et de la supériorité de la civilisation européenne.

Former des auxiliairesindigènes à la colonisation : petits fonctionnaires, médecins, avocats….

Une très petite minorité accède à des études supérieures.

Certains vont devenir des leadersnationalistes : ex.

Gandhi, L.

Sedar Senghor…Pour certains colonisés, l'école est un moyen de promotion sociale mais ils sont maintenus dans des fonctions subalternes sous les ordres des blancs.

Elle conduit aussià une acculturation des colonisés : l'abandon de leur propre culture.

Le système colonial est par nature injuste car il a pour base le statut d'infériorité de l'indigène.

Il repose sur l'oppression, sur l'exploitation des colonisés par lescolons et la métropole.. »

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