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Esclaves et serviteurs au temps des khédives

Publié le 30/11/2014

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les masseuses de bain, par­fois des danseuses, des chan­teuses et des musiciennes. Une « mère « du harem, sa­ge-femme et guérisseuse, recueille les confidences de ce petit monde qui vit en va­se clos. Les esclaves qui plai­sent au maître de maison sont souvent l'objet de la haine de l'épouse, qui se venge par des persécutions pouvant aller jusqu'aux châ­timents physiques, plus rare­ment à la mort. Les gra­cieuses esclaves blanches sont par ailleurs le luxe d'une bonne maison, aussi ne manquent-elles de rien. Il arrive qu'elles soient dotées et offertes en mariage à un ami.

Bien qu'officiellement abolie en 1877, sous le règne d'Isma'il Pacha, la pratique de l'escla­vage reste pourtant courante en Égypte au début du XXe siècle. Héritage du temps des Mamelouks, la traite des blanches continue à remplir les harems tandis que les Africains à peau noire sont af­fectés aux tâches les plus rudes.

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« conclure leur funeste mar­ ché sans être inquiétés par les autorités, qui se laissent facilement corrompre.

Quatre ports et quatorze routes dif­ férentes permettent aux es­ claves noirs d'entrer en Égypte.

Des quelque 300 000 Soudanais qui quittent chaque année leur pays un quart environ arrive à destination, car en chemin la mortalité est grande.

L'esclave: un membre de la famille L 'esclavage est également courant dans les pays où sont effectuées les razzias, de l'Équateur au Cap : « Tout le monde y possède un ou plusieurs esclaves; les chefs sont les mieux servis.

Et ce bétail humain, nourri et vêtu comme ses maîtres, peu chargé de labeur s, ne cherche que très rarement à recouvrer sa liberté.

» Chez les Orientaux musulmans et chrétiens, l'esclavage, qui existe depuis les temps bi­ bliques, est une seconde na­ ture qu'on ne peut espérer changer du jour au lende­ main.

Dans l'islam, l'esclave est souvent considéré com­ me un membre de la famil­ le, tandis que les chrétiens se révèlent souvent bru­ taux .

Grecs, Juifs et Armé­ niens ont caché les décrets consulaires de libérat ion : souvent, lorsqu'ils l'appren­ nent, les esclaves s'échap­ pent et se réfugient auprès de la police pour recevoir le certificat qui va les af­ franchir .. »

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