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fiche de lecture: "violences conjugale durant la covid 19"

Publié le 07/04/2024

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« « Espace, genre et violences conjugales, ce que révèle la crise de la covid 19 » - Marion Tillous, Eva San Martin, Pauline Delage, Julie Bulteau et Este R.

Torres Enseignante chercheuse dans le domaine de la géographie et de l’étude du genre, Marion Tillous est agrégée en 2009 en soutenant la thèse suivante : « Le voyageur au sein des espaces de mobilité : un individu face à une machine, ou un être socialisé en interaction avec un territoire ? » Marion Tillous enseigne aujourd’hui à Paris 8 Vincennes Saint-Denis au département de géographie en licence mais est également responsable du master d’étude du genre.

Engagée dans de nombreuses causes sociales et féministes, Marion Tillous développe plusieurs thèmes de recherche tels que le harcèlement sexuel dans l’espace public, la spatialité des violences sexuelles, la mobilité quotidienne et le report modal. Depuis son agrégation, elle s’intéresse plus amplement aux effets des inégalités de genre dans l’espace public et privé ainsi que l’impact de la violence faite aux femmes sur leurs mobilités.

En 2016, elle publie : « Le métro comme territoire : à l’articulation entre l’espace public et l’espace familier », reprenant ses recherches sur les mobilités urbaines.

Plus tard, En 2021, elle participe entant que directrice scientifique au festival international de géographie portant sur le thème du corps.

Plus récemment, elle a coordonné une recherche sur les conséquences de la covid 19 sur les mobilités de genre dans le cadre d’une délégation CNRS au sein de l’UMR PACTE à Grenoble.

De ces recherches, un ouvrage sous sa direction a été publié en 2022 dans la collection géotravers au nom de « espace, genre et violences conjugales, ce que révèle la crise de la covid-19 » dont les auteurs sont Eva San Martin, auteure d’une thèse de géographie sociale en 2019 sur le thème de « la dimension spatiale de la violence conjugale ».

Elle est aujourd'hui formatrice en travail social au CFTS La Routière.

Son travail montre comment les politiques publiques ont enfermé les femmes au sein de leur foyer.

Pauline Delage, chargée de recherche au CNRS, est cofondatrice du réseau Visage qui rassemble des chercheurs en sciences sociales spécialisés sur les violences liées au le genre.

Elle met l’accent sur les violences conjugales et les modifications spatiales qui ont débuté pendant la covid-19.

Julie Bulteau, spécialiste de la mobilité durable et maîtresse de conférences en sciences économiques à l'Université Versailles Saint-Quentin.

Ses travaux montrent comment les dynamiques sociales influent sur l’occupation spatiale.

Este R.

Torres, participante au projet de recherche « Spatialité des violences conjugales & Covid-19 » comme ingénieure de recherche.

Elle se penche sur l'expérience des femmes victimes de violences conjugales durant la crise.

Cette parution a eu pour objectif de montrer et d’expliquer l’impact des politiques spatiales sur les violences conjugales faites aux femmes durant une période allant de mars 2020 à mars 2021.

Cette recherche se base essentiellement sur des entretiens avec des femmes victimes de violences conjugales, des entretiens avec des professionnels les accompagnant et un questionnaire sur les mobilités des hommes et des femmes pendant la crise sur l’espace de la Haute-Garonne et l'Isère.

Marion Tillous questionne les inégalités de genre dans l’expérience spatiale, publique et privée et son évolution au cours de la crise sanitaire.

Quels effets la crise sanitaire de la covid-19 a-t-elle eu sur les violences conjugales ? de quelle manière le rapport à l’espace durant le confinement a-t-il eu l’effet d’une loupe sur les traditions patriarcales encore très présentes ? Marion Tillous nous éclaire sur ces questions. Grâce aux recherches ANR « spatialité des violences conjugales & Covid-19 » coordonnées par Marion Tillous, cet ouvrage permet une synthèse des recherches ainsi qu’une approche géographique des violences dans le couple à travers le prisme d’une géographie féministe.

Grâce à cette étude menée lors de la crise sanitaire de la covid 19 de 2020 à 2021, l’ouvrage nous permets de saisir la spatialité des violences domestiques.

Tout d’abord, l’ouvrage débute par une introduction rédigée par Marion Tillous, dans ces quelques pages elle nous présente les intérêts de la recherche et définit le cadre géographique, s’étendant en Haute Garonne et en Isère.

Elle utilise ensuite des travaux d’Eva San Martin (une des autrices de l’ouvrage) pour démontrer que l’espace des violences peut se montrer comme un outil de violence mais peut également être cause de la violence.

De cette idée, Marion Tillous explique ensuite la dimension structurelle de la violence envers les femmes et de la perpétuation de ce schéma patriarcal, participant à maintenir un rapport de domination des hommes sur les femmes.

Dans cet ouvrage, Marion Tillous invente le concept de « continuum » pour définir cet aspect structurel et conditionné des violences dans le cadre spatial.

Elle détermine également l’opposition entre l’espace public et privé dans le cadre de la violence, établissant ainsi une géographie de la violence à travers plusieurs types d’espaces.

Dans son premier chapitre, Marion Tillous aborde les différences de déplacements entre les hommes et les femmes,.... »

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