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Frangié (Soleiman)

Publié le 22/01/2012

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Président de la République libanaise, Soleiman Frangié

a été élu le 17 août 1970 par le Parlement libanais

par 50 voix contre 49 à son rival Elias Sarkis, gouverneur

de la Banque nationale. Appuyé à la fois par le

Centre islamique de Saeb Salam, président du Conseil,

et la droite chrétienne de Camille Chamoun, Pierre

Gémayel et Raymond Eddé, le nouveau président n'en

bénéficia pas moins de l'appui de la gauche de Kamal

Joumblat dont le vote a été décisif pour son élection.

C'est en effet la plus faible majorité présidentielle jamais

acquise au Liban.

« avec l'un ou l'autre des clans polltico-confesslonnels organisés.

Aussi, malgré ses relations très étroites avec Chamoun, è partir de la IIIOIII6e du ch6hablsme, n'a-t-11 Jamais fait parUe du 41 HIH • (coalition des partis d'op­ position dirigés par Chamoun, Gémayel,.

Eddé).

Il dis­ pose d'une notnbleUM niiUce peraonnelle qui serait, aux dires de certains, capable de contrOier le pays sans faire appel è l'armée.

5 • Homme fort • ou • champlon du libéralisme • pour les uns, " caid • ou • seigneur de guerre régio­ nal • pour d'autres, Frangié est en fait le meilleur repr6- sentant de la ftoclallt6 poiiUque llbaftalse.

Son élection signifie le triomphe de celle-cl sur le ..

capitalisme moderne ,.

contrôlé par l'~tat que représentait la ten­ dance chéhablste, au pouvoir depuis 1958.

Franglé ayant résumé son programme en deux mots : 41 démo­ cratie et prosptrltt •, les observateurs n'ont pes tardé è les traduire par : lutte contre l'Influence des services de renseignements de l'armée et retour aux traditions du libéralisme absolu.

6 Homme de droite convaincu, Franglé n'a ni la cul­ ture, ni la subtilité de son prédécesseur, Charles Hélou.

Ses SJmpathles prca-occldentales ne l'empêchent pas pourtant d'être ouvert au monde arabe ; farouche parti­ san de l'indépendance libanaise, Il ee dl favorable 6 la cause palestinienne.

La présence des • feddayin • sur le sol libanais constitue l'un des problèmes les plus délicats qu'If ait è résou.dre et qui met en péril sa popularité.

Les affrontements armés de plus en plus violents bouleversent le laborieux équilibre confessionnel du • Pacte national • qui, depuis 1943, a toujours été Invoqué è l'heure des périls, mais dont les musulmans ne craignent plus de dire qu'If ne saurait toujours avantager les chrétiens.. »

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