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GASPARD

Publié le 13/11/2012

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Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar, est né le 6 avril 1820 à Paris et meurt le 21 mars 1910 dans la même ville. Il fut un caricaturiste, aérostier et photographe français.Il publia à partir de 1854 une série de portraits photographiques des célébrités contemporaines parmi lesquelles franz liszt, Charles Baudelaire, hector berlioz, Gioacchino Rossini, Sarah Bernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard de Nerval, Jules Favre, Guy de Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave Courbet, Loïe Fuller, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus dont il fut l'ami et Jean-Baptiste Corot.Grand, les cheveux roux, les yeux effarés, fantasque (sa devise est Quand même) à la jeunesse vagabonde. Il se définit lui-même comme «un vrai casse-cou, un touche-à-tout, mal élevé jusqu'à appeler les choses par leur nom, et les gens aussi«.Ses parents étaient d'origine lyonnaise. Son père, Victor Tournachon, était imprimeur et libraire et s'était installé dans la capitale. Le jeune Gaspard-Félix fréquente différents internats de la région parisienne, alors que son père connaît des revers de fortune. Il étudie alors au lycée Condorcet.En 1837, à la mort de son père, Gaspard-Félix commence des études de médecine à Lyon ; cependant sans soutien financier il se voit obligé d'y renoncer pour gagner le pain quotidien de sa famille, dont il a désormais la charge et qui comprend sa mère et son jeune frère cadet, Adrien Tournachon, plus jeune de cinq ans.Il travaille dans différentes rédactions de journaux lyonnais, avant de revenir s'installer à Paris, où il effectue divers travaux dans de petites feuilles. Brûlant les étapes, il fonde, en collaboration avec Polydore Millaud, un journal judiciaire, intitulé L'Audience et fréquente le milieu de la jeunesse artistique, popularisé par le roman de Murger : Scènes de la vie de Bohème. Il commence à y côtoyer des personnages comme Gérard de Nerval, Charles Baudelaire et Théodore de Banville. Ses amis artistes, le surnomment Tournadar à cause de son habitude de rajouter à la fin de chaque mot de ses phrases la terminaison dar, d'une manière tout à fait fantaisiste[1], puis une abréviation transforme ce tic en pseudonyme Nadar.La vie est très dure et il subsiste en utilisant divers expédients ; il écrit des romans, dessine des caricatures. Grâce à l'aide financière d'un ami, il se lance, à dix-neuf ans, dans l'aventure de la création d'une revue prestigieuse, Le livre d'or, dont il devie...

« de Nadarsky. Il est fait prisonnier et mis au labeur dans une mine, puis il refuse le rapatriement gratuit et revient à pied.

  Deux mois plus tard, il sera de retour  à Paris, coiff é d'une chapka de couleur groseille, apr ès un long voyage lors duquel il fut   arr êté en Saxe par des repr ésentants du gouvernement prussien. Rapidement apr ès son retour, il est contact é pour se mettre au service du gouvernement provisoire, et il est engag é comme agent   secret par l' éditeur Jules Hetzel, alors chef du cabinet du ministre des Affaires  étrang ères. Sa soif d'aventures inassouvie,   malgr é son exp érience polonaise, il part se renseigner sur les mouvements de troupes russes  à la fronti ère prussienne. De retour  à Paris, il reprend ses activit és de caricaturiste aupr ès de petits journaux, cependant sa renomm ée s' établit peu  à   peu, et  à partir de 1851, il s'attelle  à un grand projet de Mus ée des gloires contemporaines, pour lequel, avec l'aide de plusieurs   collaborateurs, il rencontre les grands hommes du moment afin de les dessiner. L'ensemble de ce travail, concerne plus de trois   cents grands hommes de l' époque sur un total de plus de 1 000 vignettes et constitue un panth éon qui lui apportera la   notori été, sous le nom de Panth éon de Nadar en quatre feuillets. Sa nouvelle aisance lui permet d'emm énager au dernier  étage d'un immeuble de la rue Saint­Lazare, o ù il peut disposer d'un   atelier b énéficiant de la lumi ère naturelle. C'est dans ce studio que seront r éalis és ses chefs­d'œuvre, continuant l'œuvre des   portraits, entreprise avec la caricature, mais maintenant continu ée avec une nouvelle technique : la photographie. À  partir de cette  époque, la technique du portait est ma îtris ée et les travaux sont de qualit é. Les prix  évoluent  à la baisse. De   nombreux studios ouvrent et les personnalit és — les  élites du monde des arts, des lettres mais aussi de la politique, du th éâtre   et m ême de l' Église — peut­ être attir és par leur c ôté narcissique, n'h ésitent pas  à « se faire tirer le portrait ». Ce sont ces   œuvres que l'on retrouve chez les papetiers sous forme d'estampes et de photographies. En 1854, il se marie avec Ernestine, jeune femme issue d'une riche famille protestante, mais malgr é le mariage, il continue   d'offrir l'hospitalit é à ses nombreux amis, comme  à l'époque de la boh ème.  À cette  époque, Nadar se brouille avec son fr ère   cadet, qui s' était lui aussi lanc é, avec son appui, dans le m étier de photographe­portraitiste, mais voulait aussi utiliser le nom   de «Nadar». Il s'ensuivit un proc ès. Nadar souhaite que l'appareil de photographie puisse d ésormais  être emport é à l'ext érieur et en voyage, aussi facilement que le   chevalet du peintre, il va commencer aussi  à exp érimenter la photographie embarqu ée dans un ballon, il fut donc aussi, d ès   1858 le pionnier de la photographie a érienne, avec ses vues du Petit Bic être. Daumier repr ésenta Nadar op érant avec difficult é   lors d'une ascension a érienne, avec cette l égende pr émonitoire : Nadar,  élevant la photographie  à la hauteur de l'Art. En 1860, manquant de place, Nadar d éménage de la rue Saint­Lazare au boulevard des Capucines. Il fait installer au fronton   de son immeuble une immense enseigne, dessin ée par Antoine Lumi ère et  éclair ée au gaz. Cette ann ée­là, passionn é pour toutes   les techniques nouvelles, il commence  à exp érimenter les diverses possibilit és que peut lui offrir la photographie, en particulier   la photo  à la lumi ère artificielle dont il sera le pionnier.. »

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