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Géographie FRANCHE-COMTÉ

Publié le 10/02/2019

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d’AOC (château-chalon, arbois, côte-du-jura, étoile). En 1993, leur production atteint les 40 000 hl. La Franche-Comté dispose également de 708 000 ha de forêt. C’est la troisième région française pour la production de sciages. Elle abrite d’ailleurs quelques grandes entreprises du meuble, ainsi que des PME du jouet et de l’horlogerie (qui fabriquent les fameuses horloges franc-comtoises).

 

Des records industriels

 

La Franche-Comté est la première région de France pour le poids du secondaire dans l’emploi et le PIB. En effet, près de 124000 personnes sont réparties dans les 6900 établissements industriels que compte la région. Ce qui représente plus de 30% de la population régionale totale (20% pour la moyenne française).

 

La production franc-comtoise, malgré la crise de ces dernières années, a progressé deux fois plus vite que l’industrie française entre 1981 et 1991. C’est qu’en effet, elle a su très tôt se démarquer dans des secteurs bien spécifiques, tels que l’automobile (Peugeot) et ses nombreux équipementiers, les motrices TGV (Gec-Alsthom), mais également dans la lunetterie, l’horlogerie et le jouet. À ces spécialités se sont ajoutées des compétences particulières comme le traitement des métaux, le découpage ou la transformation des matières plastiques.

 

Ce tissu industriel franc-comtois est soutenu par une kyrielle de PME-PMI, puisqu’on dénombre 15 800 entreprises artisanales (manufacture des pipes de Saint-Claude), mais également par de grands groupes tels que Peugeot qui a fait la notoriété des villes de Montbéliard et de Sochaux.

 

Région éminemment exportatrice avec un chiffre record (hors automobile) de 29,3 milliards de francs pour 1996, ses industries sont toutefois soumises à la rude concurrence internationale et aux mutations technologiques. À l’instar des autres régions françaises, elle n’a pas été épargnée, ces dernières années, par les restructurations.

 

Le nécessaire développement du tertiaire

compagnies professionnelles de théâtre et de dix-sept galeries d’art contemporain.

 

L’enseignement supérieur compte 35 000 étudiants (toutes formations confondues), répartis à l’université de Besançon, au Centre de linguistique appliquée, à l’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon, à l’École nationale d’ingénieurs et l’institut polytechnique de Sévenans. La particularité de cette région est de disposer d’un panel de formations spécifiques de pointe qui permettent d’assurer le devenir des étudiants au sein des entreprises régionales (notamment dans les microtechniques). Le tissu industriel si spécifique de cette région occupe plus d’un millier de chercheurs et d’ingénieurs.

 

Les transports

Très attachée à à sa spécificité, A la Franche-Comté, chère à Gustave Courbet, préserve son passé comme ici au musée des arts et traditions populaires de Champlitte (Haute-Saône).

Armand Peugeot (1849-1915) en s’installant à Montbéliard, marqua profondément l’histoire industrielle de la région.

Si le secteur tertiaire occupe 53% des actifs (soit 238 500 personnes), on estime pourtant qu’il est insuffisamment développé. Son point faible est d’offrir peu de services aux entreprises comme aux particuliers, avec notamment une faiblesse des réseaux bancaires et commerciaux.

 

Toutefois, la région essaie de tirer parti de ses richesses naturelles et de son patrimoine avec un tourisme aux facettes multiples. Mentionnons les sports d’hiver avec les stations de Métabief au mont d’Or et des Rousses dans le haut Jura, le tourisme fluvial avec ses 320 km de voies navigables, les sports et loisirs de plein air grâce à sa soixantaine de lacs et ses 5 600 km de rivières halieutiques, ainsi que le développement du thermalisme avec les stations de Besançon, de Lons-le-Saunier, de Luxueuil-les-Bains et de Salins-les-Bains. La saline d’Arc-et-Senans est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

 

Enfin, il faut relever que la région a fait de remarquables efforts en matière de politique culturelle avec le festival international de musique de Besançon et de Franche-Comté, les Eurockéennes à Belfort, l’installation de dix-neuf

 

La région franc-comtoise s’est largement développée le long de l’axe majeur Rhin-Rhône. La trouée de Belfort, la vallée moyenne du Doubs et la côte du premier plateau jurassien ont fixé les courants d’échange nord-sud, tandis que les cols du haut Jura et les passages de la Saône ont canalisé les courants est-ouest. Cependant, ce relief si contrasté n’a permis qu’un développement partiel des voies de communication.

 

Si l’autoroute A 36 (Dole, Besançon et Montbéliard) permet de traverser la région d’ouest en est, la FrancheComté attend avec impatience la fin de la construction de l’A 39 qui relie déjà Dole à Raris, mais doit être poursuivie vers Lons-le-Saunier et à Dijon au nord-est, ainsi qu’à Lyon au sud. Enfin, le TGV relie Besançon à Paris d’une part, Lausanne et Genève d’autre part, en attendant la prolongation du réseau vers l’Europe centrale.

 

Le transport aérien est peu important, le seul aéroport régional (Dole-Tavaux) n’ayant qu’une faible capacité d’accueil. Le secteur Sochaux-Montbéliard-Belfort est desservi par l’aéroport international de Mulhouse-Bâle; le canal à grand gabarit Rhin-Rhône a, lui, été abandonné officiellement en 1997.

« La Franche-Comté peuple gaulois des Séquanes occupe un vaste ter­ ritoire qui s'étend sur les pays de la haute Seine, de la Saône et du Doubs.

En 457, cette région passe sous la domination burgonde avant d'être rattachée au royaume franc en 534.

Avec le partage de l'Empire carolingien, entéri­ né par le traité de Verdun signé en 843, le pays à l'ouest de la Saône conserve son nom de Burgon­ die, tandis que l'ancienne province des Séquanes (qui deviendra comté de Bourgogne au � siècle, puis ens1,1ite Franche-Comté), est attribuée à Lothaire.

A partir de 888, elle relève de la maison rodolphienne qui dirige le royaume de Bour­ gogne.

En 1132, à la mort de Rodolphe III, roi de Bourgogne, le comté de Bourgogne passe sous l'autorité impériale germanique.

Mais les sei- gneurs locaux profitent de leur situation géogra­ phiq ue, au carrefour de plusieurs zones d'influence, notamment religieuses, pour faire reconnaître leurs privilèges par des dynasties comtales changeantes.

Cette relative autonomie dont peut se prévaloir le comté de Bourgogne lui permet, en 1366, de prendre l'appellation de Franche-Comté (la Comté libre).

En 1384, celle-ci est réunie au duché de Bourgogne par le mariage de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, et de Marguerite, comtesse de Flandre.

C'est alors pour les deux � Bourgognes une grande période de prospérité.

� En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, e Louis XI fait occuper« la Comté».

Mais par le traité � de Senlis en 1493, Charles VIII la rétrocède à la � � fille de Charles le Téméraire, Marie, épouse de � l'empereur Maximilien d'Autriche.

C'est ainsi que ti la région revient en héritage à Charles Quint, � i Jouissant d'une a très belle couverture forestière (ici la forêt de Joux), la région s'est spécialisée de longue date dans le travail du bois, le plus souvent de type artisanal, comme pour les jouets et les pendules.

�Chef-lieu d'arrondissement du Jura, la ville de Dole, patrie de Pasteur,est construite aiHiessus du Doubs.

' LeDoubs, représenté ici sur une boiserie de stalle, a un cours facétieux et étrange qui lui fait parcourir 430 km alors qu'à vol d'oiseau, de sa source à son confluent, il n'y a que ...

90 km.

puis, à partir de 1556, à la branche espagnole des Habsbourg.

Elle subit plusieurs invasions fran­ çaises sous Henri N Il est d'ailleurs assez curieux de voir que bon nombre de ses institutions sont calquées sur celles de la monarchie française: états, parlements, bailliages.

Lors de la guerre de Trente Ans (1618- 1648), la France déclare la guerre à l'Espagne et attaque aussitôt (1635) la Franche­ Comté, bien que cette dernière ait fait part de sa neutralité à la France (depuis un traité signé en 1522).

Louis XlV n'en a cure.

Les ravages sont extrêmement importants.

Ils ne prennent fin qu'avec l'évacuation des Français de la région.

Toutefois, en 1659, le traité des Pyrénées entérine l'appartenance de la Franche-Comté à l'Espagne.

Ce n'est donc qu'en 1665, à la mort du roi d'Espagne, Philippe N, que Louis XIV s'aventure à nouveau à réclamer le rattachement de la Franche­ Comté à la France, au nom de son alliance avec Marie- Thérèse d'Autriche, fille du roi d'Espagne défunt.

Mais les Comtois sont très attachés à leur autonomie et c'est dans ce contexte qu'éclate la guerre de Dix Ans (1668-1678).

L'Espagne ne la cède définitivement à la France qu'en 1678, à la signature du traité de Nimègue.

Lors de la Révolution, en 1790, la province de Franche-Comté fait place à trois départements: Doubs, Jura, Haute-Saône.

En 1793, la principauté de Montbéliard est annexée à la France (départe­ ment de Mont- Terrible, bientôt rattaché au Doubs).

Il faut attendre 1871 pour que Belfort soit détachée de l'Alsace (traité de Francfort) et devienne le quatrième département de la région.

Durant tout le x1x• siècle, la Franche-Comté développe une industrie artisanale florissante (horlogerie, lunetterie, fabrication des pipes, coopératives fromagères) et devient l'un des ber­ ceaux de la pensée industrielle et utopique.

Ainsi, les idées de Charles Fourier (1772-1837), natif de Besançon, sont mises en application par de nom­ breux maîtres de forges de la région.

Ceux·d s'in&­ pirent également de l'esprit dans lequel Claude Nicolas Ledoux a construit la saline d'Arc-et­ Senans (1775).

L'économiste Victor Considérant, né dans le Jura en 1808, Armand Peugeot, qui s'installe à Montbéliard, sont les principaux repré­ sentants de ces. »

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