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Géographie LA POLOGNE

Publié le 06/02/2019

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pologne

ses acquisitions territoriales vers le sud-est par des guerres avec l’Empire ottoman et la Russie pour l’essentiel, et constitue sous son autorité un vaste ensemble de plus de 700 000 km2. En 1567, l’Union de Lublin consacre l’union entre la Pologne et la Lituanie et se constitue en république des nobles, dont le souverain est élu.

 

Les guerres de succession au trône de Fblogne et les visées expansionnistes de la Prusse, de la Russie et de l’Autriche conduisent aux annexions successives de 1772, 1793 et 1795, au terme desquelles la Pologne disparaît des atlas d’Europe pour un siècle et demi. En 1918, les puissances victorieuses reconnaissent un gouvernement indépendant polonais. En 1921, après sa victoire sur les troupes soviétiques, la Fblogne fixe sa frontière orientale et devient un État tampon entre l’Union soviétique et l’Europe occidentale. En 1939, les prétentions d’Hitler sur Danzig entraînent l’invasion de la Fblogne (3 septembre) et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. En vertu du pacte germano-soviétique, le pays est partagé entre l’Union soviétique et l’Allemagne.

Généralement fabriqués en matériaux locaux (laine, lin, drap), les costumes folkloriques polonais multiplient les couleurs, les broderies fines et les dentelles, accusant le contact culturel du pays avec les traditions des pays balkaniques.

Un cinquième de la population est exterminée par les nazis, en particulier les Juifs (camp de concentration d’Auschwitz).

 

À l’issue de la conférence de Yalta, les frontières de la Pologne sont déplacées en 1945 d’est en ouest. Près de sept millions d’Allemands sont expulsés. Le pays est placé sous la tutelle politique de l’Union soviétique pendant plus de trente ans. En 1980, la naissance de syndicats indépendants regroupés dans l’organisation Soli-darnosc (Solidarité) entraîne, sous la pression de Moscou, le cumul des pouvoirs par le général Jaruzelski. En 1989, les premières élections libres depuis quarante-cinq ans sont organisées, le Premier ministre est issu des rangs de Solidarité. En 1990, Lech Walesa, président de Solidarité, est élu président de la Fblogne. En 1997, la Pologne fait une demande d’adhésion officielle à l’Union européenne.

WITOLD GOMBROWICZ, PHILOSOPHE DE LA DÉRISION

Witold Gombrowicz, issu d’une famille de propriétaires fonciers, est né le 4 août 1904 à Maloszyce, près de Radom. Il s’installe avec ses proches en 1911 à Varsovie, y termine ses études de droit et fait ses débuts littéraires en publiant un recueil de nouvelles intitulé Mémoire des temps de l'immaturité (1933), où il met en scène des héros en conflit avec les stéréotypes sociaux. L’accueil que lui réserve la critique est tiède, ce qui contribue à déclencher chez lui une sorte de passion qui s’illustre dans son roman le plus connu, Ferdydurke (1937), défi lancé à la forme traditionnelle du roman. Pendant la guerre, Gombrowicz s’exile en Argentine et s'approprie de nouvelles tonalités inspirées par la découverte d’espaces culturels différents. En 1957, il commence son journal duquel ressortent les traits spécifiques de l’auteur: le caractère existentialiste de sa pensée et une vision du monde dépourvue de valeurs traditionnelles. De 1953 jusqu'à sa mort à Vence, en 1969, il publie dans un mensuel parisien de l’immigration polonaise, Kultura, les chapitres successifs de son Journal, qui selon les critiques, constitue son œuvre la plus marquante.

pologne

« La Pologne ··� DANEM R _____ , N 0 1 MER BALTIQUE 100 200 km la Pologne possède essentiellement le caractère d'une plaine.

En raison de l'altitude dans le sud, l'humidité froide des montagnes se manifeste par des froids extrêmes dans les bassins et les vallées en hiver (moye nne- 12°C, mais pouvant attein­ dre- 40 oq et en été des moyennes de 9 à 17 oc.

Au nord sévissent précipitations et chutes de neige parfois importantes.

La plaine centrale, chaude et sèche en été, subit un déficit important en pluies.

Plus on va vers l'est, plus la continenta­ lité se manifeste: perte en eau par évaporation, durée plus longue des saisons majeures et plus courte des saisons intermédiaires.

Les précipita­ tions moyennes sont d'environ 600 mm/an et de plus de 800 mm/an en montagne.

Une population victime des aléas de l'Histoire Dans peu de pays d'Europe, la structure de la population aura subi autant de bouleversements qu'en Pologne, à la suite de la Seconde Guerre mondiale et des accords de Potsdam en 1945.

En effet, la translation de 240 km vers l'ouest de la Pologne, dans les anciens territoires orientaux du Reich allemand, a eu pour conséquence directe l'expulsion de près de dix millions d'Allemands qui y vivaient.

L'annexion de sa partie orientale par l'Union soviétique a fait perdre au pays 180 000 km2 et trois millions de personnes.

La Pologne perdait ses territoires orientaux tradi­ tionnels, berceau du monde slave.

Ainsi, en 1945, seulement 54% du territoire polonais initial res­ tait polonais.

Les territoires d'où avaient été expulsés les Allemands ont été repeuplés de Polo­ nais venant de Pologne centrale, et surtout de Koningsberg (RUSSIE) LITUANIE w Cf) Cf) ::> Il: ::i w CD Polonais de Lituanie et des confins biélorusses et ukrainiens, ainsi que d'Ukrainiens qui avaient combattu le régime soviétique.

Le nouveau gou­ vernement les a installés en Silésie, Posnanie, Mazurie et Poméranie.

De sorte que, en 1950, la Pologne se présentait comme un État mono­ ethnique, occultant ses minorités ethniques, alors que dans les années 1930, ces minorités formaient encore 31% de sa population totale.

Depuis le tournant historique de 1989, la Pologne reconnaît officiellement que, sur son territoire, vivent des Allemands (entre 800 000 et un 1 million), des Ukrainiens (plus de 400 000), des Biélorusses (environ 350 000), des Lituaniens (environ 20 à 25 000), des Cachoubes (40000) et en nombre moindre Tchèques, Slovaques, Tsiganes, Tatars, ainsi qu'entre 6000 et 10 000 Juifs.

La répartition de la population connaît de grandes disparités régionales: la Haute-Silésie est la région la plus densément peuplée (terres riches, bassin minier) et le seul département (voïvodie) de Katowice regroupe avec ses grands ensembles urbains près du dixième de la popula­ tion totale, ainsi que la voïvodie de Gdansk.

Le contraste de ces régions et des grandes villes (Varsovie, Lodz, Cracovie, Posznan) est d'autant plus fort avec les régions agraires ou avec la faça­ de nord-est du pays, au-dessous de la moyenne nationale (123 hab./km2).

Ceci s'explique non seulement par des facteurs historiques, mais aussi par l'urbanisation intense de l'après-guerre, par l'exode rural et plus récemment par la réforme administrative de 1975 qui a privilégié l'expansion � des villes.

En 1988, la population urbaine s'élevait � à 61,2% de la population totale, et la tendance � continue, les grandes villes étant devenues des a; pôles de bien-être et de croissance économique.

� Entre 1946 et 1995, la population polonaise est passée de 23,9 millions (environ 6 millions de morts pendant la Seconde Guerre mondiale, dont la moitié de Juifs) à 38,6 millions d'habitants.

Un taux de natalité élevé, une espérance de vie plus importante y ont contribué.

Depuis quelques années, la croissance démographique s'est stabili­ sée (baisse des mariages et de la natalité).

La reli­ gion catholique prédomine largement (95%).

Elle est encore un élément constituant l'identité polo­ naise.

Elle a longtemps maintenu la cohésion du pays lors de ses partitions, lors de la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à un certain point au temps de l'hégémonie communiste.

Assimilée à une tradition de combat, elle a joué un rôle indi&­ cutable dans les mouvements nationaux qui ont agité la,Pologn�.

Aujourd'hui, le concordat signé entre l'Etat et l'Eglise catholique de Pologne limite l'ingérence de celle-ci dans les affaires publiques.

Sont représentées aussi en Pologne l'Ég lise u_niate (orthodoxe de rite mais rattach�e à Rome), l'Eglise d'Augsbourg (protestante) et l'Eglise orthodoxe.

Une agriculture inadaptée La superficie des terres cultivables est de 18,7 mil­ lions d'ha.

Peu collectivisées sous le régime com­ muniste (75% des terres dans le secteur privé) sauf dans les régions traditionnelles de grandes propriétés (nord du pays, Poznanie, Basse-Silésie), l'agriculture polonaise souffre de plusieurs maux: taille des exploitations trop petite, ne permettant pas la mécanisation, avec des rendements insuffi­ sants qui obligent les deux tiers des propriétaires à exercer une seconde activité.

Les exploitations agricoles sont surtout localisées dans la moitié orientale de la Pologne et du nord au sud.

Ces ' Le Long-Quai au Vieux Port de Gdansk arbore ses demeures à pignons de style baroque.

Ville de la Hanse, association commerçante, Gdansk était au contact d'autres cuitures, telle celle des Pays-Bas, dont elle copia l'architecture.. »

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