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Géographie LE QUEBEC

Publié le 08/02/2019

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L’exploitation de la forêt dans le Nord représente toujours une très forte activité: le Québec dispose de 850 000 km2 de terres forestières dont 548 000 (la surface forestière de la France) sont considérées comme productrices. La forêt fournit surtout de la matière première pour l’industrie papetière.
 
L’élevage, spécialisé dans le secteur bovin, se fonde sur une technologie très avancée et se pratique sur de très grandes exploitations qui, en plus de la viande, produisent du beurre et des produits laitiers destinés pour une part à l’exportation vers les États-Unis. L’élevage porcin et des animaux de basse-cour a connu un essor considérable, comme dans le reste du pays. En dépit du temps froid, les basses terres fertiles sont vouées à l’agriculture (céréales, fruits), et la Gas-pésie s’adonne à la pêche.
 
De la découverte de la Belle Province au refus de la souveraineté
 
En 1524, Jean de Verrazane entreprend une traversée de l’Atlantique et atteint les côtes de l’Amérique du Nord. En 1528, ce navigateur entreprend une nouvelle traversée dont il ne revient jamais. François Ier demande alors à Jacques Cartier, navigateur malouin qui a déjà à son actif des voyages au Brésil et à Terre-Neuve, de poursuivre l’œuvre de Verrazane et de «découvrir certaines isles et pays où on dit qu’il doit se trouver grant quantité d’or et d’autres riches choses». En 1534, Cartier pénètre par le détroit de Belle-Isle dans le golfe du Saint-Laurent; en 1535, il reconnaît la configuration exacte du golfe et remonte le fleuve Saint-
La recherche des peaux fut la raison première de la colonisation du Québec.
Poulin Penamaroff - Sipa Press
 Les draveurs acheminent vers les papeteries des tonnes de bois issues de forêts qui semblent inépuisables.
Laurent. Grâce à ce voyage, Cartier est considéré comme l’explorateur du Canada, même si c’est en réalité Jean Cabot qui le premier découvrit ce pays en 1491, pour le compte des Anglais. L’expédition de Cartier se révèle en fait infructueuse: la France cherche de l’or et une route pour atteindre les Indes, le Canada ne recèle que du quartz et dé jà pyrite de fer.
 
À la fin du XVIe siècle apparaît au Canada une nouvelle denrée: la fourrure, et c’est pour elle que la France décide de coloniser ce pays. En 1603, Samuel de Champlain débarque sur les côtes puis fonde la ville de Québec en 1608. En 1627, Richelieu suggère d’implanter un grand nombre de Français catholiques en Nouvelle-France, et le territoire est rattaché à la France en 1663. Les Français doivent lutter contre de nombreuses coalitions anglo-américaines. Après avoir perdu ses autres territoires canadiens, la France doit accepter le traité de Paris en 1763, et le roi britannique Georges III démembre la Nouvelle-France et installe de nouvelles structures administratives. Le Royaume-Uni, qui avait doublé son domaine en Amérique, se préoccupe dès lor d’intégrer les Amérindiens à sa Couronne.
 
En 1791, le Canada est séparé en deux provinces: le Bas-Canada (le Québec), francophone, et le Haut-Canada (l’Ontario), anglophone. En 1840, l’Acte d’union réunit les deux provinces. Suivent alors des années de troubles, aucun gouvernement ne pouvant s’assurer d’une majorité à l’Assemblée. En 1867, la Confédération du Canada est créée (Acte de l’Amérique du Nord britannique), regroupant les différentes provinces canadiennes constituées depuis peu. Le Québec proclame alors le français comme étant sa langue officielle. À partir de cette date, les libéraux et les conservateurs se disputent la province, et un mouvement

« Le Québec vagues de froid ou les venues d'air tropical sur Montréal.

Ce relief favorise le développement d'échanges méridiens de masses d'air et entraîne un climat dit «laurentien», regroupant les climats de l'Ontario et du Québec, soit une zone de près de 1000 km de long sur une largeur maximale, en Ontario, de 300 km.

Les nuances observées sur cette étendue font de ce climat un mélange d'as­ pect océanique et continental -fait à peu près unique au monde.

Le climat est continental par les températures.

L' hiver est froid et long (de novembre à avril); l'été est chaud et enregistre fréquemment des températures de plus de 30°C, températures d'au­ tant plus «équatoriales>> qu'elles ne diminuent pas la nuit et sont accompagnées d'une très forte humidité (souvent plus de 90%).

Or les précipita­ tions ne sont pas de type continental: les chiffres bruts sont partout élevés (Québec: 1 500 mm; Toronto: 840 mm) et sont approximati­ vement équivalents chaque mois tout au long de l'année.

Les mois estivaux ne notent pas de sécheresse, mais des orages.

La forte humidité hivernale provoque l'abondance de neige.

Enfin, la variabilité du temps vient confirmer le carac­ tère océanique du climat laurentien, et les longues périodes du même type de temps sont rares.

Le Québec s'illustre par deux exceptions cependant à ce climat.

L'été indien se reproduit chaque année en octobre ou en novembre et se traduit par une période sèche, douce et lumineuse d'une ou deux semaines.

En outre, les nuances climatiques y sont assez répandues, et les tempé­ ratures croissent généralement du nord au sud.

Une société multiculturelle À l'arrivée des Européens, au xv1• siècle, la région qui correspond à la province du Québec est peuplée depuis plus de treize ans.

La popula­ tion, venue d'Asie par grandes vagues migra­ toires successives, est alors organisée en nations, elles-mêmes réparties en groupes dis­ persés sur tout le territoire canadien.

Les Fran­ çais vivant en terre d'Amérique se sont appelés Canadiens avant que les Britanniques ne les nomment Canadiens français; ceux-d décident eux-mêmes de s'affirmer Québécois.

Actuellement, la population autochtone du Canada totalise plus de cinq cent mille per­ sonnes, dont 75% d'Amérindiens, 5% d'lnuits et 20% de métis.

Ces Indiens ou Esquimaux que l'on En hiver/es ..,..

températures descendent jusqu'à -40°C.

Très utilisés par les trappeuiS, tes traîneaux attelés de magnifiques chiens huskys, sont encore le meilleur moyen de locomotion dans certaines régions difficiles d'accès, bien que les scooteiS des neiges tes remplacent souvent aujourd'hui.

Voie royale ' d'accès au cœur de l'Amérique du Nord, le Saint-Laurent, ici à Québec, n'est pas te plus grand fleuve du Canada mais il permet d'accue illir/es navires de haute mer, servant ainsi de grande route océanique à toute ta fédération.

appelle aujourd'hui des Amérindiens constituent la base du peuplement québécois, fonds indigène refoulé et presque détruit par les deux peuples colonisateurs, français et britanniques.

Les grands brassages de population à l'échelle continentale se terminent plusieurs millénaires avant l'arrivée des Européens.

Dès le début du XVJI• siècle, la France établit des colonies de peu­ plement dans la vallée du Saint-Laurent.

Mais pendant les cent cinquante années de colonisa­ tion française, seulement neuf ou dix mille immi­ grants s'installent au Canada.

En 1663, sur les 2 500 Français de la colonie, 800 sont installés au Québec.

Au début du xx• siècle, la population canadienne forme une véritable mosaïque cultu­ relle: en 1911, l'Ouest connaît la décennie prodi­ gieuse du blé, et une forte immigration en prove­ nance de plusieurs pays d'Europe du Nord contribue alors à ouvrir les terres des Prairies.

Le Québec est la cinquième province en terme de densité avec 4,4 hab ./km2, et ses 7334 000 hab.

en font la deuxième province du pays, après l'Ontario.

La population est francophone: plus de 80% des Québécois parlent le français; le reste de la population est composé de minorités, britan­ niques et autres, très fragmentées.

Le Québec s'est urbanisé dans les années 1940 grâce à sa structure et à sa culture.

La région laurentienne, de la frontière avec l'Ontario jusqu'au-delà de Québec, est une zone d'activité et de peuplement maximal concentrant 90% de la population de la province et toutes les grandes villes.

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