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Géographie LES TYPES DE RELIEFS

Publié le 09/02/2019

Extrait du document

Ce type de paysage est commun dans les Alpes et autres massifs dits alpins, comme dans l’Himalaya et en Nouvelle-Zélande. Les glaciers peuvent transporter des rochers, comme en témoignent les blocs erratiques. Ce sont des galets, des blocs, des rochers, voire d’énormes masses rocheuses qui n’ont rien à voir avec les roches environnantes et qui ont été déposées par des glaciers aujourd’hui disparus.

Les lacs

 

À l’échelle géologique, les lacs sont des paysages éphémères. Ils sont comblés par des boues et des sables amenés par les rivières qui les alimentent. Les glaciers sont à l’origine de nombreux lacs

▼ Le barrage Hoover dans le Nevada, aux États-Unis, est destiné à la production électrique et a engendré le lac Mead.

Le fond des fjords est plus profond que leur embouchure car le glacier a une plus grande force érosive en amont.

en Asie, en Amérique du Nord et en Europe. Ils peuvent être profondément creusés dans les roches et fermés par des moraines terminales ; ils se développent parfois sur les irrégularités du sol et sont alors peu profonds et propices au développement des tourbières.

 

Des lacs peuvent se former dans d’anciens cratères volcaniques. L’exemple Je plus célèbre est le Crater Lake, en Oregon, aux États-Unis. En France, dans le Massif central, c’est le cas des lacs Servière ou du Bouchet. Les grandes failles régulièrement animées par des séismes peuvent aussi engendrer des lacs comme la mer Morte, entre la Jordanie et Israël, ou le lac Baïkal en Sibérie.

 

L’homme créateur de paysages

 

Les travaux de génie civil créent de nouveaux paysages. En Hollande, par exemple, un réseau de digues, de canaux et de pompes a permis de gagner des terres sur la mer pour créer les polders. Les besoins en eau potable, en énergie

Le sommet de la Meije, dans les Alpes, fait partie du massif de l’Oisans. Ce pic cristallin a la forme d'une très grande arête, signe de sa jeunesse. Il s’agit d’une montagne datant seulement de l’âge tertiaire.

E. Streichan/PIX Roger Tidman/FLPA

hydroélectrique et la régulation des grands fleuves ont entraîné la création de réservoirs, donc de lacs artificiels. Ainsi, le lac de la forêt d’Orient, près de Troyes, régule le débit de la Seine.

 

Dans un autre ordre de grandeur, le lac Nasser, situé au sud de l’Égypte, a été provoqué par la construction en 1968 du barrage d’Assouan sur le Nil. Un des objectifs était de réguler le cours du fleuve afin d’éviter les graves inondations, et de constituer des réserves d’eau suffisantes pour l’agriculture. Mais on s’est aperçu que le barrage arrête aussi le flux annuel de limons qui fertilisaient la plaine du Nil et créaient son delta. Le résultat est que le lac se comble prématurément. D’autre part, le delta n’étant plus alimenté, la mer l’érode, faisant disparaître ainsi des terres cultivables.

 

La construction de routes, d’autoroutes ou de voies ferrées occasionne d’autres changements de paysages. Les carrières et les mines à ciel ouvert, de même, ouvrent de grands trous à fleur de surface.

 

Détruire les arbres, arbustes et autre couvert végétal qui protègent le sol entraîne une érosion intense. De telles actions sont à l’origine du Dust Bowl (désert anthropique) des Grandes Plaines américaines en 1930 et aussi des dommages importants subis par les régions amazoniennes.

« Les types de reliefs mouvements tectoniques.

Dans l'environnement de surface, les fissures, joints et autres disconti­ nuités de la roche la rendent vulnérable à l'ac­ tion des agents climatiques.

Par exemple, l'eau, en gelant, augmente de volume et élargit les fis­ sures ; ce processus est appelé gélifraction ou cryoclastie.

Les racines des plantes et leur crois­ sance dans les fissures génèrent le même type d'altération mécanique.

L'altération chimique est surtout le fait de l'eau et de ses éléments dissous qui s'infiltrent ou qui imprègnent les roches.

D'une part, l'oxy­ gène de l'eau réagit avec le fer de certains miné­ raux pour former de la rouille, altérant le volume et la structure du minéral qui l'affaiblit et le désa­ grège.

D'autre part, l'eau de pluie peut se char­ ger d'éléments chimiques pour donner lieu à d'autres réactions.

Ainsi, la pluie absorbe le dioxyde de carbone de l'air et le transforme en acide carbonique.

Cet acide dissout les cal­ caires en créant des paysages très particuliers appelés karsts et caractérisés par la présence de réseaux hydrographiques souterrains et de nom­ breuses grottes.

L'eau dissout ainsi de nombreux ! Le vent qui transporte des grains de sable a sculpte d'élégantes dunes qui donnent au désert des formes ondulées caractéristiques.

......

Le vent chargé de grains de sable érode spectaculairement tes roches.

Les couches successives d'un ensemble rocheux se détachent pour aboutir à des formes plus ou moins artistiques comme ici sur ces rochers d'Arabie Saoudite.

Effet spectaculaire ......

des eaux souterraines.

L'eau de pluie s'Infiltre, dissout te calcaire et forme des grottes.

Le dépôt des gouttes d'eau qui filtrent du plafond forme des concrétions (masses) calcaires appelées stalactites (qui descendent du plafond) et stalagmites (qui montent du sol).

minéraux, contribuant à la décomposition des roches.

Les acides et les sels contenus dans l'atmosphère produisent le même effet.

L'érosion Le modelage des paysages par l'érosion fait jouer ces différents processus, mais à des échelles diverses.

L'érosion par les rivières est la combi­ naison d'effets mécaniques et chimiques.

Non seu­ lement l'eau transporte les matériaux, mais elle peut aussi dissoudre les composants chimiques des roches.

Les rivières façonnent les vallées et emportent également les débris vers la mer .

Au terme d'une longue période, ces boues se transfor­ ment en roches.

La mer modèle continuellement les côtes en attaquant certaines de leurs zones et en en corn­ § blant d'autres.

Le littoral est donc une sorte de � ::.

laboratoire naturel où l'on peut observer les forces Î de l'érosion au travail.

Les vagues et les courants a: attaquent les zones les plus exposées : là où le � courant ralentit, les sédiments en suspension ne co sont plus soutenus et se déposent sur le fond.

Le vent produit une autre force d'érosion en soulevant et en projetant du sable sur les roches.

Les débris les plus fins sont également transportés sur de grandes distances.

Par exemple, des pous­ sières très fines provenant du Sahara retombent de temps en temps sous la forme d'un limon à la consistance farineuse, recouvrant certaines régions d'Europe d'une fine couche orangée.

L'effet de la gravité Dans les glissements de terrain et autres éboule­ ments, c'est la gravité qui modifie le paysage.

Dans les premiers, l'eau intervient comme lubrifiant réduisant les frottements entre les éléments et le substratum, et entre les éléments eux-mêmes.

Un glissement peut être un processus très lent ou mobiliser en quelques secondes des milliers de mètres cubes.

La forme lente est appelée fluage ; elle avance de quelques centimètres par an.

Le glissement n'est parfois détecté qu'au bout de plu­ sieurs années, quand les murs, les clôtures et les arbres paraissent inclinés.

Les sols saturés d'eau, les argiles peuvent glisser et leurs mouvements s'amplifier en de véritables coulées de boue.

Dans les formes plus brutales encore, le sol reste stable pendant des années, mais un séisme déclenche un glissement de terrain, comme lors des coulées de boues faisant suite à l'éruption du mont Pinatubo, aux Philippines, en juin 1991.

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