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Géographie PÉKIN

Publié le 06/02/2019

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Un bon réseau de transports

 

Pékin constitue l’un des principaux nœuds de communication et de transport de la Chine. Les lignes aériennes nationales chinoises, basées à F Aéroport international de Pékin, à 23 km au nord-est du centre-ville, desservent les grandes capitales provinciales ainsi que les centres industriels. Douze routes nationales partent de Pékin vers l’intérieur de la Chine et des lignes de bus régulières relient la capitale au reste du pays. Le réseau ferroviaire relie Pékin non seulement au reste de la Chine mais également à certaines villes étrangères, notamment Moscou, Pyongyang (Corée du Nord), Oulan-Bator (Mongolie) et Hanoï (Viêt Nam). Pékin possède trois grandes gares : Pékin, Ch’ien Min et Gaung’an Men.

 

Les principaux fleuves qui traversent la ville sont le Yongding He et le Chaobai He. Pékin est également située à l’extrémité nord du Grand Canal. Cependant, la distribution de l’eau n’y est pas aussi développée et efficace que dans les autres grandes villes chinoises. Au cœur de la cité, il existe un réseau assez dense de bus et de tram-

Le centre de la place Tian an men.

 

En dépit de sa très grande beauté, cette partie de la ville symbolise désormais le totalitarisme du gouvernement, depuis le massacre, en 1989, des étudiants dissidents qui réclamaient la démocratie.

 

ways mais, dans la journée, les Pékinois préfèrent encore la bicyclette. Un réseau souterrain de transport rapide (métro) a été mis en service en 1988 et dessert les portes de la ville.

 

Une culture très riche

 

Pékin est le principal centre éducatif de la Chine. L’institution la plus unanimement respectée est l’université de Pékin, fondée en 1898 et réorganisée en 1952 afin d’intégrer les universités de Zing-hun (fondée en 1928) et de Yanjing (fondée en 1919). Cette université est mixte et dispense des enseignements en sciences humaines, sciences sociales, sciences et techniques, langues et littérature chinoise, russe et occidentale.

 

Les autres établissements importants sont l’université de Qinghua (fondée en 1911) et l’Acadé-mie chinoise des sciences, qui est le premier institut de recherches du pays. Il existe également d’autres institutions destinées à l’enseignement idéologique, la musique, la médecine et une variété de disciplines technologiques spécialisées. Le campus de Pékin est situé au nord-ouest de la ville.

Point de mire culturel de la civilisation chinoise depuis près de cinq siècles, Pékin abrite la plupart des principales institutions culturelles de la nation, y compris le musée de l’Histoire chinoise. La Bibliothèque nationale de Pékin renferme une collection d’environ 11 millions de volumes. Il existe plus de cinquante autres établissements d’enseignement et de recherche dans la ville. Le musée du Palais possède la collection d’objets culturels la plus vaste et la plus variée du pays. L’Opéra et le Ballet de Pékin, qui produisent une large variété de spectacles, allant de la Chine traditionnelle à l’avant-garde, sont tous deux de réputation internationale. La ville est riche en sites historiques, vestiges et superbes panoramas. Mais toutes les richesses ne sont pas confinées dans la capitale: ainsi, les tombeaux des Ming se trouvent à environ 50 km au nord-ouest de la ville.

« Pékin influences coloniales.

Plus tard, sous l'égide des intellectuels (1919-1921) elle donna naissance au Mouvement du 4 Mai, qui devait s'étendre au pays tout entier.

La seconde guerre sincrjaponaise (de 1937 à 1945), durant laquelle le Japon tenta de conquérir la Chine, débuta par un affronte­ ment.

De 1911 à 1949, tandis que la capitale était déplacée vers d'autres villes, notamment Nankin, Pékin reprit son nom de Beijing.

En 1949, à la création de la république populaire de Chine, Pékin retrouva son statut de capitale et son nom.

En 1976 , elle fut au centre de l'agitation politique consécutive à la mort des dirigeants communistes Zhou Enlai et Mao Zedong, décédés en janvier et août de cette même année.

En 1989, elle fut le théâtre de la révolte des étudiants et de la revendi­ cation démocratique réprimée dans le sang.

Pékin, ville moderne La municipalité de Pékin a conservé la structure administrative qui lui a été donnée en 1959, avec un statut politique identique à celui d'une sheng (province).

Elle est sous le contrôle direct du gouvernement central.

La ville est divisée en dix arrondissements (ch 'u), auxquels s'ajoutent huit divisions administratives (hsien), qui y ont été rat­ tachées en raison de l'intense développement urbain de la seconde moitié du xx• siècle.

Au contraire de la plupart des métropoles, Pékin est dépourvue d'un vrai centre commerçant et d'un centre-ville proprement dit.

Elle est formée de trois zones concentri ques: la zone principale comprend des anciennes villes entourées de murs larges et épais, dont la plus vieille est la «ville intérieure», également appelée ville tartare.

L'une des caractéristiques les plus remarquables de la partie centrale de Pékin est son agencement Bien que de réputation internationale, ......

l'opéra de Pékin est relativement récent dans l'histoire de la tradition théâtrale chinoise et ne connaÎt sa renommée actuelle que depuis le milieu du XIX' siècle.

rectangulaire et symétrique autour d'un axe unique nord-sud, jalonné de points de repère tels que le temple de Confucius, le musée de l'Histoire chinoise, ou les tours de la Cloche et du Tambour.

Cette ville murée renferme la Cité impériale, à l'ac­ cès autrefois réservé aux seuls membres de la cour et du gouvernement.

Au sud de celle-ci s'étend le principal quartier commerçant de la ville.

Toujours au sud, la Cité interdite a été construi­ te dans un périmètre clos, où s'élèvent tous les palais, les temples et les places où vécurent les empereurs de Chine de 1421 à 1911.

Au centre de cette véritable ville dans la ville se dresse le temple du Ciel (Tiantan), considéré comme le chef-. »

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